Racine Demba, membre de Terangaweb – L'Afrique des Idées, a récemment rencontré les responsables du Synapse Center, une organisation basée à Dakar qui accompagne les jeunes Sénégalais dans leurs projets d'entreprenariat. Résumé de leur entretien.
« Enrichir le Sénégal de sa relève et changer le monde à notre échelle » voilà par où commence Mariama Diaz, en charge du volet marketing et communication à Synapse, lorsqu’elle parle, avec le sourire, de son organisation.
Synapse Center est une organisation à but non lucratif de droit sénégalais fondée en 2002 par M. Ciré Kane, qui en assure la direction. Avec l’ambition affichée de libérer l’énergie créatrice de la jeunesse africaine, l’organisation accompagne des jeunes sénégalais, dans leur insertion socioprofessionnelle. Elle entend ainsi co-créer les conditions d’un développement durable et œuvre notamment dans le social business, l’employabilité, la promotion d’un nouveau type de leadership dans un Sénégal – et une Afrique en général – où les réalités sont souvent contraignantes pour ceux qui veulent entreprendre.
Au fil des années, Synapse a initié et mis en œuvre divers programmes qui ont pour objet d’insuffler chez les bénéficiaires l’esprit d’entreprise, et de les accompagner dans la concrétisation de leurs projets à fort impact social. Dans un contexte où d’importants défis sont à relever et ce dans tous les secteurs, l’organisation affirme que les solutions à ceux-ci ne peuvent être laissées à la seule charge de l’Etat. C’est ainsi qu’elle prône le « social business », la création d’entreprises hybrides, combinant impact social et viabilité économique, portées par des acteurs de changement.
Leader en matière d’accompagnement des jeunes au Sénégal, Synapse a su élaborer et éprouver un processus innovant qui met l’individu au cœur de sa démarche. Allant de la découverte de soi au choix de son impact dans sa communauté, en passant par l’ouverture à son environnement, Synapse propose à ses bénéficiaires un dispositif intégré qui leur permet d’ « oser inventer l’avenir ». Le Processus en U, puisque c’est ce dont il s’agit, comporte 3 phases clés, Observation & recherche – Retraite – Incubation. Ce modèle a été répliqué par d’autres organisations au Brésil et en France.
En dix ans d’activités et à travers ses différents programmes, dont Promesse Sénégal, Challenge avec deux composantes, Empacto et Passeport Pour l’Emploi, Synapse exchanges et l’incubateur Tagg-at entre autres, l’organisation a accompagné à ce jour, près de 15000 jeunes, établis dans 124 villes et villages du Sénégal, du Burkina, du Mali et de la Côte d’Ivoire. Devant ces chiffres assez éloquents, Marianne Diaz remercie les partenaires, Artemisia International, IYF, USAID, FCYF, Microsoft, Africans In The Diaspora et bien d’autres tout autant importants qui ont rendu tout cela possible, ainsi que les bénéficiaires. « Nous n’aurions pu parvenir à cette étape de notre odyssée sans leurs concours et leur confiance. Ils ont permis à notre organisation de grandir et d’avancer à grand pas dans la matérialisation de notre vision commune d’une Afrique émergente, unie dans sa diversité et forte de sa jeunesse » ajoutera-t-elle.
En cette année anniversaire, Synapse réaffirme son engagement auprès de la jeunesse en initiant et en mettant en œuvre en sus des autres, les programmes « Innove4Africa » et « Jeunes Agriculteurs (JA) ». Ce dernier programme accompagne de jeunes agriculteurs, de la production à la commercialisation de leurs produits en passant par la transformation et le transport. Il concerne 400 jeunes « agropreneurs » – pour utiliser le charmant néologisme de Synapse – issus de trois régions du Sénégal : Dakar, Thiès et St-Louis. L’initiative contient aussi un volet communication très important. Il s’agit ultimement de conscientiser les populations, afin de les amener à consommer local avec en toile de fond, l’ambition de participer à relever le défi l’autosuffisance alimentaire.
Innove4Africa pour booster l’entreprenariat jeune en Afrique francophone
Innove4Africa est un programme destiné aux jeunes entrepreneurs d’Afrique francophone, âgés de 18 à 29 ans et ayant au moins six mois d’impact. Il leur offre l’opportunité d’intégrer un réseau dynamique d’entrepreneurs sociaux, d’avoir un accompagnement, ainsi qu’un appui financier de deux millions de francs CFA chacun, pour développer leur entreprise. Promu dans les 25 pays d’Afrique francophone, Innove4Africa, à travers une rigoureuse sélection, retiendra 25 bénéficiaires. Il ne s’agit nullement de choisir un jeune par pays, mais plutôt de prendre les meilleurs projets. La présélection a ainsi été faite par les organisations partenaires pays, et la sélection finale par un comité sous régional, composé de divers membres avec une grande expertise dans leurs domaines respectifs.
Innove4Africa est donc, comme l’explique M. Ba chargé de programme à Synapse Center : « le premier programme de fellowship en entreprenariat social de l’Afrique francophone. Il célèbre et encourage les jeunes à innover d’avantage et à apporter des solutions face aux défis que rencontrent les populations africaines ».
Les 25 entrepreneurs retenus suivront d’abord une retraite de formation et de renforcement de capacités sur le leadership, puis un coaching qui leur permettra d’avoir accès à des mentors, ainsi qu’à des plateformes de financement. Le but étant d’accompagner des entrepreneurs sociaux et de susciter des vocations à travers des exemples de réussite.
La retraite du programme est prévue du 17 au 24 janvier prochain dans la capitale sénégalaise. Une grande cérémonie de remise de prix sera organisée pour, selon les initiateurs, présenter Innove4Africa et ses bénéficiaires au grand public.
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Félicitaions à SYNAPSE, c'est un trés bonne chose que d'encourager les jeunes car il est évident que l'avenir est entre leur mains et que c'est eux l'avenir.
Le soucis pour moi se pose,une fois que la structure est lancé car l'état est tellement contraignant fasse aux entrepreneur que je comprend de plus en plus pourquoi la majorité des ces derniers choississent de s'épanouir dans le secteur informel.
Car il y a tellement d'incohérence dans les différentes strucutres de l'état que tout cela relève du parcours du combattant et malheresement beaucoup abondonne sur le chemin non pas parcequ'ils sont faible. non!
plûtot parce que on leur coupe les pieds, on leur prive d'oxygène et on leur montre que le chemin de la légalité est fait uniquement soit pour les idiots (ceux qui veulent perdre leurs argents) ou pour ceux qui ont beaucoup d'argent et qui pourront l'utiliser pour arroser ou pour graisser les roues de la carrosse rouillé de l'état.
Il y a vraiment des choses très bien qui se passent au pays, heureusement que tu as écris un article dessus Racine, sinon nous n'en aurions pas entendu parler, merci !
je vous encourage mon ami.rien n'est impossible sur cette terre.
continuez et tout va passer bien.
Bonjour Racine,
Je suis heureux de vous lire et de voir que notre jeunesse est soucieuse du devenir de l'Afrique dans son ensemble
je souhaite me joindre a votre honorable tache celle d'oser rever d'un meilleur avenir pour le léguer à nos enfants
quand le "pouvoir de l'amour régnera sur l'amour du pouvoir" alors le monde sera sauvé de la pauvreté et du sous developpement.
Cordialement
Wazni issa
Rhae on Also, been there. It does get better. I think, keep wriitng. Writing is what always always gets me thru. I’ve written with tears and snot dripping to the sheet of paper. I’ve written thru those tears and thru fears. Drive. With a clear of enough head though, to be present to your surroundings. Do something totally different. Like find spot you always wanted to venture to. Get there, and dance. Dance whatever it is away. Release its energy. Also, about three weeks, I lost a friend to very similar feelings. He had had enough. Ddint want to stress others. Didnt want to hide his sickness . He wanted others to know. He was musician and a free-flo rapper. He was full of light and life and when he smiled I felt like I knew everything about him. He accepted his sadness, used it as strength. But when he felt like, enough was enough he’d done his part. They called him Home. B, what your words are for others, may not be at all your intent. But know, when you release you help others know love, life, and whatever it is we may go thru. I dont read as often as I use to I’ve allowed myself different healings. Meditation, laughter, nature. Oh Nature, S/he helps. I dont know if anything I am saying means anything at all. But B, we (beyond just the readers) are here, understand and See You. You can feel my mailbox, inbox, phone txt with randomness if you’d like, whenever. I’ve come to realize that often when I can tangent, a load has been lifted. I support your purple pill if need be, just dont ever let those fingers stop.
Bonjour demba je suis certes actuellement une etudiante mais mon voeu le plus chere c'est de participer a l'emancipation et a l'emergence de l'Afrique ainsi j'apprecie votre engagement et vous convie a ne pas baisser les bras et amener a bien votre combat.