Les maux, l’Afrique les accumule, les entasse, ne sait plus où les mettre tant ils abondent. Comment ? Me demanderait-on d’en citer quelques-uns ? Je n’en prendrai guère la peine car il suffit de prêter l’oreille à l’allocution du premier conférencier africain venu pour en entendre la liste plus qu’exhaustive. C’est vrai que pour vous plaindre de la situation de notre continent, vous êtes doué, cher maître. Et l’éloquence dont vous faîtes preuve pour en énumérer les responsables, ces impardonnables fautifs, est des plus grandes. Mais asseyez-vous donc sur ce banc, je vous prie, que je vous dise ce que je pense de vous. Non, vous ne vous trompez pas, il s’agit non d’une estrade mais bien du banc des accusés.
Pensez-bien que ce n’est pas vous particulièrement que je vise mais toute cette catégorie d’Africains que vous représentez. Tous ces savants et spécialistes, issus des branches les plus diverses, qui se complaisent dans une posture d’observateurs intransigeants vis-à-vis de l’Afrique, pour peu qu’ils s’en préoccupent. Comment pourriez-vous être le seul en accusation lorsque l’on sait la quantité d’experts africains disséminés ça et là, à travers le monde ? Je lis les journaux et comme tant d’autres, je fus enchanté lorsque j’appris que Jelali Aliyu, notre génial ingénieur nigérian, venait de concevoir ce que Général Motors qualifie de « révolution technologique » : la Chevrolet Volt. Que vous soyez si nombreux ne légitime en rien votre désengagement. Au contraire, cela le rend inacceptable. A l’heure où l’Afrique a le plus besoin de ses intellectuels. Elle ne peut compter que sur des déserteurs, chiens aux dents acérées prêts à lui sauter à la gorge. Oui monsieur, votre dédain est une morsure profonde, si profonde.
Par « intellectuel », j’entends toute personne considérée par ses confrères comme étant un spécialiste particulièrement performant, sans être nécessairement un virtuose. Mais là où s’opère la distinction entre l’éminent avocat (médecin, chef d’entreprise, etc .) et l’avocat que l’on qualifiera d’intellectuel, c’est à l’endroit de l’investissement du second dans la vie de sa « cité ». Je veux dénoncer, ici, tous ces clercs africains qui, comme vous, se targuent de leurs prérogatives sans assumer les responsabilités qui leur incombent. « En Afrique, l’engagement coûte bien souvent la vie », vous ai-je souvent entendu seriner. A votre frilosité se heurte ma nostalgie, mon souvenir fier et triste de ces fils d’Algérie, du Sénégal et d’ailleurs qui jadis partirent vaillamment pour une guerre qui n’était pas la leur. Oui, j’éprouve une profonde mélancolie lorsque je pense à tous ces Africains pour qui une bataille, aussi âpre fût-elle, était une occasion de montrer leur courage et leur mépris de la mort. Honneur froissé. Il me serait réconfortant d’apprendre que notre diaspora éclairée, elle, se démène aux quatre coins du globe afin d’améliorer la situation de notre belle Dame Afrique, rachetant ainsi la couardise locale. Un bref coup d’œil révèle malheureusement une autre engeance grisée par le confort matériel et la reconnaissance sociale. Terre d’Europe, terre d’Amérique : terres de séduction. Pourquoi ce snobisme ? Estimez-vous l’Afrique indigne de vos préoccupations sérieuses ?
Je ne suis pas de ces éternels insatisfaits, pessimistes récalcitrants qui toujours invectivent mais jamais ne s’investissent. Cette lettre, c’est un appel au secours plutôt qu’une diatribe. C’est un S.O.S. lové dans le creux d’une bouteille que je jette ce soir à la mer. Point d’illusion, je sais déjà qu’il y a de fortes chances pour que jamais vous ne la lisiez : par trop longue, elle vous aura rebuté, ou bien la rudesse de son ton vous aura heurté. Il est vrai qu’il s’y rencontre quelques touches amères mais ce n’est en rien de l’hostilité. Trêve de verbiage ! Apprenez plutôt combien votre engagement manque à notre grande Dame. Il est son pain, son eau que vous lui refusez par distraction ou par paresse, je ne sais pas.
Peut-être attendez-vous les prochaines promesses vaines du G8 ou encore l’aide conditionnée de l’Union européenne pour voir changer les choses. Ce serait oublier à quel point les gouvernants de ces pays sont profanes en ce qui concerne l’Afrique. L’exode massif des médecins ghanéens durant la décennie 1990 ne saura être substitué par une aide pécuniaire, aussi substantielle soit-elle. Non seulement le praticien local connaît mieux que quiconque les maladies spécifiquement contractées sur le continent, mais il est surtout le plus à même de nouer des relations de proximité avec ses patients, ce qui comme nous le savons, compte tant en médecine. Oui, une culture, une histoire et une langue communes sont irremplaçables dans la relation qui unie le docteur à son malade. Ce qui est vrai pour la médecine, l’est aussi en matière d’agriculture et, plus généralement, de développement : aucune évolution ne sera possible sans le concours de nos élites.
Alors prenez la parole, chers mandarins, haussez le ton et faîtes-vous entendre ! Ne voyez pas là un appel à la cacophonie, bien au contraire. Il me semble que la première mission de nos intellectuels sera de forger une identité africaine solide, défiant les frontières entre Etats et ethnies. Une identité multiple et métisse où le doma bambara et le chercheur égyptien travailleront de paire afin de contribuer à l’avancée de la connaissance en Afrique. Portons nos regards de l’autre côté de la Méditerranée et remarquons la ferveur avec laquelle on cherche à y démontrer que l’édifice de l’UE repose sur le socle commun qu’est « l’identité européenne ». Je pense que l’Union africaine continuera de vivoter péniblement tant qu’elle ne pourra pas s’appuyer sur une unique culture africaine plurielle, creuset des diverses civilisations du continent. Il en va de notre visibilité internationale. A mon sens, le « discours de Dakar » n’est que la bévue d’un démagogue n’ayant pas trouvé les mots pour susciter le consentement général. Mais ces mots, c’était à vous de les lui donner !
Après relecture des lignes qui précèdent, je m’aperçois que l’objet de cette lettre, que j’ai tenté de dissimuler jusqu’ici, apparaît tout de même en filigrane. Je comprends aussi qu’il ne vous aura pas échappé. Cessons donc les faux-semblants : c’est à la politique que je vous exhorte. Assez de snobisme, descendez de votre tour d’ivoire ! Sans aspiration au pouvoir, cet outil primordial en politique, les valeurs que vous cultivez n’auront aucune chance d’être répandues. Or, c’est justement d’elles dont nous avons besoin car ceux qui, aujourd’hui, tiennent les rênes des Etats africains ne défendent plus aucune cause, et ce, depuis que s’est achevée la période post-coloniale. Détrônez donc ces vaniteux qui, à la manière des gouvernants occidentaux, convoitent le pouvoir pour ce qu’il a de clinquant. Sans cause, ils ne se sentent responsables de rien et pratiquent ce que Max Weber nomme « la politique de la puissance ».
Je vous demande, ni plus ni moins, d’être à la hauteur de cet humble chef d’Etat lettré pour qui le dialogue était un sacerdoce et l’avancée de l’Humanité un impératif absolu. Lui, qui malheureusement trop tôt nous quitta.
Je vous prie de croire, Monsieur, en l’assurance de ma haute considération.
Tidiane Ly
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Par distraction ou par paresse. Je doute que ce soient les réelles motivations qui poussent les intellectuels africains à rester en Europe ou en Amérique. Le drame est que l’écart de niveau de connaissances se creuse, et qu’il devient complètement inutile d’envisager un retour en Afrique si c’est pour voir ce potentiel de création flétrir au cours du temps, tous ces efforts quasi-individuels ruinés par les maux qui rongent les sociétés africaines. On peut tout au mieux les traiter d’égoïstes, leur reprocher de penser à leur propre développement intellectuel plutôt qu’à celui de leur nation.
D’ailleurs si la production de savoir doit-être « déculturalisée », c’est à dire que le fruit de ce travail appartient à l’humanité entière, à tout homme capable d’en saisir le contenu, à tout citoyen du monde, l’intellectuel africain a-t-il plus de responsabilité que l’intellectuel européen ou américain? L’engagement est un choix personnel et je pense qu’il est maladroit d’en demander plus à cette intelligentsia qu’à une autre. Elle peut tout au mieux orienter une partie de son travail sur des sujets ayant traits aux problématiques africaines et faire part de son expertise, lorsqu’elle est sollicitée – tout comme c’est le cas dans les pays développés- à la demande des dirigeants africains moyennant reconnaissance.
Enfin, je ne comprends rien à cette supposée « unique culturelle africaine plurielle »… est-elle unique, est-elle plurielle, de quoi s’agit-il ?
« Une unique culture plurielle » ?
Une culture, c’est un ensemble de mémoires. C’est un mélange de traditions et d’histoires communes qui ont défié le temps. Entendu comme ça, je pense qu’une culture plurielle pourrait voir le jour en Afrique. A mon sens, Mamadou l’a fort bien démontré dans son commentaire. Je ne reviendrai pas sur ses arguments.
On voit aujourd’hui l’Afrique se régionaliser (CEDEAO, UEMOA, la future zone de libre échange maghrébine…). Cette unification ne repose que sur une seule jambe : l’économie. L’équilibre et la pérennité de cette dynamique ne pourra se faire que si l’on se rend compte que la seule émulation des intérêts économiques particuliers ne suffira pas. Aucune main invisible n’émergera pour assurer l’harmonie entre des peuples rapprochés par le commerce mais éloignés en termes de culture et de traditions. C’est pourquoi j’appelle à ce que l’on prenne conscience qu’un socle commun de valeur nous uni. A l’antagonisme des intérêts particuliers peut s’opposer la merveilleuse capacité qu’à la culture d’englober le divers.
Peut-être ne sauront-nous pas trouver cette « unique culture plurielle » qui nous unira dans la force. Mais ça serait bien dommage.
Je ne saurais répondre à la place de l’auteur de cette lettre, même si je partage avec lui cette idée qu’il faut que les Africains, surtout ceux qui se prévalent de l’intellectualité, consentent à vivre l’Afrique. La nécessité de ce consentement, je la voie fondée par deux choses, d’abord, par ce que relève l’auteur : l’intellectuel a nécessairement un rôle à jouer dans la cité, un rôle politique qui peut très bien, voir idéalement, se limiter à celui de l’expert qui observe rigoureusement le principe Wéberien de neutralité axiologique. Ensuite, par ce qu’être physiquement dans cette parcelle du monde qu’est l’Afrique, permet de se la représenter par le bas, d’y recueillir ces intuitions sur le réel vécu qui fonde une connaissance authentique, c’est là un intérêt heuristique évident, mais aussi politique, en cela que le travail de conceptualisation et le langage de sa publicisation par l’intellectuel qui vulgarise, car soucieux de sa cité, est audible par ceux de ses concitoyens non au fait des débats — qui ne les concernent pas toujours — et de la langue qui font la communauté scientifique mondiale. Quant à cette « unique culture africaine plurielle » il me semble qu’il s’agit non pas d’un objet qui serait déjà présent, mais d’un d’un devenir, d’un horizon vers lequel nous entendons tendre et dont les fondements ont déjà été posés par ceux qui nous précédèrent dans le travail de représentation des réalités africaines. Par exemple, ce site lui-même me semble témoigner de cette « unique culture africaine plurielle », en cela qu’il confronte des individus de nationalités diverses, dont les identités sont composées de cultures ethniques et nationales diverses, mais qui peuvent, néanmoins, débattre de concepts et de questionnements ayant trait à l’Afrique et qui leur sont familiers, du fait qu’ils s’originent dans une tradition de pensée qu’Africains et afro-descendants reconnaissent comme celle qui a pour objets l’Afrique et ses humanités. Pour faire simple et plus clair, entre moi et un jeune jamaïcain rencontré dans un café, peut se nouer une discussion à la fois passionnée et érudite sur Fanon, sur Peter Tosh et se conclure par le sentiment partagé de la fraternité. L’ouvrage de Paul Gilroy, Atlantique Noir peut te donner une idée beaucoup plus claire de ce que j’ai essayé d’exprimer à propos de cette « unique culture africaine plurielle. »
La question soulevée par Hanae est cruciale : l’intellectuel a-t-il véritablement une responsabilité envers son pays d’origine, ou bien doit-il avant tout se préoccuper de l’épanouissement de ses potentialités personnelles ?
Le point de vue que j’ai tenté de mettre en avant dans cette lettre est sous-tendu par une conception sartrienne de la responsabilité. On pourrait dire avec Hanae que « l’engagement est un choix personnel ». Mais on peut penser au contraire –et c’est mon avis- que tout choix n’engage pas uniquement celui qui le fait mais l’humanité toute entière. Il est vrai que chacun se trouve dans une situation individuelle, sociale, voire même conjoncturelle qui lui est propre. Cela n’empêche que, compte tenu de cette situation particulière dans laquelle il se trouve, le choix qu’il fait entre ceux qui lui sont possibles est celui qu’il croit être le bon. Un dicton populaire résume cela très bien : « on a toujours le choix ».
S’il est vrai que l’on a toujours le choix, pourquoi ne choisirions-nous pas l’épanouissement personnel au lieu de s’engager socialement ? Tout dépend de la représentation de l’homme que l’on se fait. On peut penser que l’homme est un singleton qui se construit grâce à des « efforts quasi-individuels », ou alors on verra l’homme comme le fruit d’une histoire et de rapports qu’il a entretenu avec sa société. A mon sens, les efforts ne s’inscrivent que dans ce cadre là. Peut-on imaginer que sans la solidité de leur éducation, des liens créés dans leur prime jeunesse et de la confiance cristallisée grâce à un environnement adéquat, les étudiants et professionnels africains de la diaspora parviendraient à avoir la détermination personnelle qu’on leur sait ? Je ne crois pas. Pour produire des fruits en abondance, il faut avoir un tronc solide. Et pour avoir un tronc solide, il faut des racines bien incrustées dans la terre.
Même si je ne l’ai pas explicitement exprimé dans la lettre, je pense, comme Mamadou, que l’intellectuel africain a un rôle plus important à jouer que ses homologues « européens ou américains ». Une première raison, comme l’a rappelé Mamadou, est la connaissance du terrain et la capacité dans laquelle il se trouve de communiquer les savoirs en des termes compris par le peuple africain. On a tant besoin d’informations ! Mais j’ajouterais une autre raison qui me paraît primordiale. Je suis tout à fait d’accord avec l’idée d’Hanae selon laquelle « la production de savoir doit être déculturalisée ». Mais si la production n’est pas « culturalisée », le savoir, lui, l’est. Pire encore : il est « territorialisé ». Par exemple, un économiste travaillant en Europe étudiera des questions touchant à l’innovation dans des secteurs de pointe tels que l’industrie pharmaceutique ou le nucléaire. Ces recherches, aussi prolifiques soient-elles, ne sont pas menées dans la direction la plus propice à un développement économique africain.
Je pense qu’il serait très dangereux de dire : les dés de la répartition des intelligences dans le monde sont jetés ; attendons voir ce qui en résultera…
La pertinence des propos mêlés à la rigueur stylistique de ce « S.O.S. lové « (bien que le ton soit percutant mais légitime,l’auteur fait bien entendre que c’est une bouteille qui est jetée à la mer et non un pavé dans la mare),en font sans aucun doute un bijou littéraire venant éclairer un contenu riche,profond,juste,réfléchi,mais disons le au combien sombre de par sa regrettable réalité.
En aucun cas il ne s’agit de tirer sur l’ambulance.Ces hommes,au parcours honorable,ont le mérite d’avoir pu donner une direction à leur vie dans un climat qui n’est pas toujours propice à la réalisation personnelle.
Certains d’entre eux,à l’instar des grands sportifs,peuvent être des modèles qui inconsciemment,tire une jeunesse vers le haut: »Moi aussi je réussirai! ».
Ne bénéficiant pas toujours des avantages ou privilèges requis,la force,le courage,la détermination à transcender sa condition par le travail,inspiré par ces élites aux plus jeunes ou non,peuvent apparaître comme un bon début.Mais est-ce suffisant?Cette lettre nous montre clairement que non!
C’est en cela qu’elle doit en mettre mal à l’aise plus d’un.
Un pas doit être franchi!Celui de l’utilisation du savoir acquis au service de son pays d’origine,qui en a bien besoin!
En cela ces hommes,qu’elle que soit leur spécialisation,ne seront plus de simples modèles,mais de véritables exemples.
Les questions soulevées par Tidiane Ly,qu’elles puissent être d’ordre culturelles,sociologiques,politiques,économiques,ou encore philosophiques,nous laissent à méditer sur cette interrogation essentielle en ce siècle si trouble mais opportun:
La fin d’un homme est-elle sa réalisation individuelle?
Cet appel,que l’auteur pousse avec une verve linguistique qui n’est pas sans rappeler un certain Emile Zola et son fameux »J’accuse »,est ce même cri hurlé par tout un peuple, »Messieurs ne les voyez vous pas?Ne les entendez vous pas?Ils vous réclament! »
Cette lettre va plus loin et c’est tout son mérite.En effet,l’application des connaissance au sein de la collectivité par le plus grand nombre est une avancée importante pour l’Afrique,mais celle-ci reste insuffisante.
La demande à la responsabilisation de l’intelligenstia africaine évoqué par Tidiane Ly,ne prend son sens que dans l’engagement politique.
Je voudrais m’appuyer sur cette extrait en soulignant ce qui l’a soulevé en moi, »mon souvenir fier et triste de ces fils d’Algérie, du Sénégal et d’ailleurs qui jadis partirent vaillamment pour une guerre qui n’était pas la leur.. »
Ces héros,qui appartenait à un même continent ou non,se sont côtoyés en temps de guerre,ils étaient des frères d’armes.
Une fois celle ci terminée,c’est avec une certaine idée de la liberté qu’ils sont revenus dans leur pays,ce qui ne put que motivé en eux l’idéal d’une indépendance de leur patrie.
De la même manière,il serait essentiel que cette intelligentsia côtoyant toutes sortes d’hommes,ayant une certaine idée du progrès sanitaire,médical,technologique,démocratique,puisse l’éveiller dans leur patrie.
L’aide humanitaire apportée par les ONG occidentales,mais également par certains artistes qui d’ailleurs est opérée parfois de façon maladroite(je pense à cette vague d’adoption d’enfants africains à la mode chez les stars hollywoodiennes) n’a visiblement pas provoquer l’envie d’apporter la pierre à l’édifice chez cette élite africaine.
Peut être des lettres de ce types peuvent avoir un impact plus concret quant à leur futurs décisions,mais restons réalistes.
L’engagement viendra selon d’une jeunesse éclairée,cette même jeunesse présente sur ce site,une jeunesse qui s’interroge et compte bien obtenir des réponses à ces questions.
Merci Gaby Blues d’avoir lu ma lettre avec attention.
Je partage votre conclusion sur la nécessité de ne pas être trop optimiste avant même d’être entré dans l’engagement. J’espère que ce site d’étudiants participera, avec d’autres, à l’avènement d’une conscience collective.
Car comme vous le dîtes si bien : « Un pas doit être franchi ! Celui de l’utilisation du savoir acquis. »