Négritude, Egypte Pharaonique Noire etc. Pendant plusieurs décennies, des intellectuels africains ont été très actifs pour relancer une conscience africaine plus optimiste, plus positive et tenter de donner au continent sa dignité, sa respectabilité. Mais sans la prise de conscience de la nécessité des connaissances géostratégiques, ils ont pour la plupart été plus un problème pour l'Afrique qu'une solution, relayant, souvent en bonne foi des théories et des pseudo-solutions préparées par le système dominant pour asservir tout un continent.
L'EXEMPLE DE L'EGYPTOLOGIE
Les Africains qui vivent en Afrique ou en Occident sont pris dans le tourbillon de la pensée unique occidentale et dès lors, ils sont formatés à prier, à aimer, à haïr, à réfléchir, à s'énerver, à protester, à se rebeller selon les critères bien définis par le système dominant et duquel il est difficile de s'échapper. C'est dans ce cadre que l'Egypte s'est naturellement présenté comme échappatoire virtuel, offert par le système pour donner l'illusion aux Africains de compter ou tout simplement d'avoir eux aussi compté 3000 ans auparavant. Ce qui était bien entendu ingénu et naïf de la part de ceux qui sont tombés dans le piège.
Pourquoi ce sont les intellectuels Africains dits "francophones" qui sont les plus impliqués dans l'égyptologie ? Ce n'est surement pas pour leur proximité géographique avec l'Egypte. Mais tout simplement parce qu'en Europe c'est en France qu'on parle le plus de l'Egypte antique. Notamment dès 1799 grâce à la formalisation de l'ouvrage monumentale en 37 volumes dénommé "Description de l'Egypte", du chef de l'expédition militaire de Napoléon Bonaparte, le général français Jean-Baptiste Kleber, cet ouvrage sera publié en 19 ans, c'est-à-dire entre 1809 et 1828 couvrant 4 thèmes : l'Antiquité égyptienne, l'état moderne, l'histoire naturelle et l'atlas géographique de l'Egypte.
L'histoire démarre le 19 Mai 1798, lorsque pour contester l'Egypte au Royaume Uni, Napoléon Bonaparte lance 400 navires de guerre avec 50.000 personnes à bord pour contrôler le port de Suez, point stratégique de la route des Indes orientales, mais aussi tout le patrimoine laissé par les antiques Egyptiens. Avec les militaires, sont embarqués les scientifiques, les ethnologues, les historiens qui seront à l'origine de l'ouvrage cité plus haut. Les missionnaires chrétiens vont s'en servir pour développer les théories les plus invraisemblables pour justifier l'expédition coloniale sur tout le continent africain, en ramenant le tout à une division biblique des races comme décrit dans le chapitre de la Genèse. La technique de manipulation de certains d'entre eux est celle de magnifier le géni des africains dans l'antiquité égyptienne et constater leur nullité du présent pour en expliquer la décadence et donc l'urgence de les sauver par une nouvelle civilisation. Puisque de toutes les façons les africains ne sont que des maudits soit parce qu'ils descendent du méchant Caïn qui tue son frère Abel, soit parce qu'ils viennent de Canaan l'un des 3 enfants de Noé, maudit par le père pour s'être moqué de lui parce que sourd et dénudé.
L'administration coloniale va y fonder son principal espoir pour diviser les Africains afin de mieux régner entre ceux prétendument venus d'Egypte nécessairement plus intelligents, plus entreprenants, plus beaux et les autres, plus laids, plus fainéants. Alors que les premiers sont des dépravés, des immoraux par nature, les autres sont des pacifiques et des abrutis parce que primitifs et peuvent être plus malléables pour servir les intérêts de l'Europe, voilà pourquoi ils pourront facilement être associés au pouvoir, alors que les premiers en seront exclus.
Ainsi, ce sont les prêtres français pour la plupart qui parleront de l'Egypte pharaonique noire. le prêtre F. Coulbois écrit en 1901 : "Ne serait-ce pas l'indice que ce peuple de l'Ouzighé (au Burundi), voisin d'ailleurs des sources du Nil, a la même origine que les anciens habitants du pays des Pharaons?" L'un des idéateurs de la Négritude (dite Koutchiste), l'Abbé Léonard Dessailly écrit en 1898 dans : Le Paradis terrestre et la race nègre devant la science" : "Les Kouchites sont venus de Susiane, où ils avaient construit la première civilisation avant de se disperser et ils n'en étaient pas moins des Nègres, voire des Négrilles. Ensuite chaque recul de la civilisation égyptienne est liée à la poussée de ces "kouchites" nubiens sur les descendants Miçraïm moins dégradés".
Certains intellectuels africains et d'origine africaine vont relayer les insultes de L. Dessailly en reproposant à leur manière la même Négritude. D'autres vont offrir de nouveau quant à eux l'Egypte pharaonique noire sans au préalable apporter les éléments contredisant les insultes du père Coulbois et les autres. Pire, ils n'ont nullement cherché de couper ce cordon biblique de la prétendue déchéance de la Génèse et la dégradation de la civilisation triomphante de l'Egypte antique vers les "Nègres Abrutis" modernes dont parlent ces prêtres.
L'historien français Jean-Pierre Chrétien (né en 1937) dans son livre très documenté intitulé "L'invention de l'Afrique des Grands Lacs" publié aux éditions Karthala en 2010 nous dévoile ce côté obscur des relations Europe-Afrique en nous expliquant comment les missionnaires français ont réussi à imposer la France même dans les régions d'Afrique où elle n'était pas présente en orientant la pensée des chercheurs et des observateurs en leur faisant partager leur propre regard culturel sur ces pays. Il met le doigt sur la complicité des Africains qui ont développé l'égyptologie vue sous l'angle de la hiérarchisation des valeurs civilisationnelles, sans comprendre qu'en le faisant, ils contribuaient tout simplement à alimenter et valider une partie de l'histoire africaine construite dans le but de déstabiliser les sociétés africaines et non pour les glorifier.
QUELLES LECONS POUR LA JEUNESSE AFRICAINE ?
A chaque époque de la vie d'un village, d'une nation ou d'un continent, correspond la contribution sociétale de ses sages, de ses penseurs, de ses intellectuels. Lorsqu'on se penche sur l'Afrique, et pose une question des plus anodines, à savoir : en quoi les sages africains ont-ils influencé la pensée politique ou le model économique du continent africain depuis la fin de l'occupation européenne de l'Afrique à ce jour? La réponse est connue et malheureusement pas des plus glorieuses, c'est-à-dire, peu ou quasi nulle. La plupart ont renoncé à chercher les solutions aux problèmes d'un présent peu glorieux, pour se refugier dans la contemplation d'un passé victorieux.
On dit que c'est le passé qui nous permettra de comprendre le présent et mieux préparer l'avenir. C'est dans cette logique que des intellectuels africains ont approfondie l'étude de l'Egypte antique avec brio. Mais je crois que cela a été une erreur qui a fait perdre à l'Afrique un temps précieux dans la bataille pour sa liberté mentale. Je suis convaincu au contraire que c'est en maitrisant le présent que nous serons en mesure de comprendre le passé ou tout au moins d'interpréter le passé avec moins de subjectivité servile. Le passé ne nous renseigne pas sur ce que nous voulons savoir. Le passé est une construction subjective des histoires glorieuses des plus aisés, de la minorité des plus riches. L'histoire est biaisée par sa conception.
J'ai parcouru pendant plus de 20 ans les routes des musés d'Europe pour comprendre le passé des Européens. Et au bout du compte, je me suis rendu compte que je n'avais rien compris du tout, car tous les objets présentés dans ces musés ne retraçaient que le quotidien des riches, tous les témoignages n'étaient en dernier ressort que l'expression écrite de la minorité aristocratique, bourgeoise et cléricale, jamais l'expression du peuple, le plus souvent analphabète. Ces musées racontaient tous une partie de l'histoire du passé européen. Et non l'histoire.
C'est pour cette raison que j'ai toujours eu du mal à m'approprier de l'histoire de l'Egypte antique comme africain, parce qu'aussi glorieuse soit-elle, elle n'est pas mon histoire, elle est une partie de mon histoire, elle est une infime partie de l'histoire africaine, celle des nantis, celle des plus riches, celle des puissants même dans l'Egypte antique. S'il est prouvé que je viens de cette frange de population africaine en provenance d'Egypte pharaonique, à 99%, il est de loin plus probable que mes ancêtres dans cette Egypte antique fassent plutôt partie du peuple, fasse partie de la masse des pauvres, souvent même esclaves et dont j'ignore complètement l'histoire. Et cela n'a donc pas de sens que je me mente à moi même me revigorant en m'identifiant à l'histoire sélective de la vie des dominants du passé, dans l'espoir de m'en servir pour sortir de ma peu envieuse position du dominé d'aujourd'hui. C'est un comportement qui trahit la naïveté intellectuelle de ses auteurs, car se faisant, ils ont indirectement validé le sort d'humiliation que le dominant d'aujourd'hui inflige aux Africains, oubliant systématiquement toutes nos aspirations, nos frustrations, nos revendications, nos angoisses, nos peurs, notre spiritualité, oubliant nous-mêmes, comme être humains.
Cela a-t-il un sens pour la Grèce d'aujourd'hui de passer son temps à revendiquer la paternité de la démocratie si elle croule sous les dettes et ce sont les financiers des marchés boursiers à gérer de fait le pays? De même, quel sens cela a-t-il pour les intellectuels africains de magnifier les pyramides de l'Egypte antique pour ensuite aller mendier la construction d'une minable salle de classe dans le Sahel ?
En validant la thèse des dominants dans l'Egypte antique, et en nous l'appropriant comme notre unique histoire dans cette Egypte certainement complexe, ils ont accepté et validé le statu quo actuel imposé à l'Afrique par le dominant, de la fragmentation du continent africain en micro états à la disparition progressive et inexorables des langues africaines toujours de moins en moins parlées au profit des langues du dominant. Car ils ont fait comme si rien n'était plus important de l'Egypte.
Voilà pourquoi l'histoire ne nous aide pas à comprendre le présent, mais c'est en maitrisant le présent, en domestiquant le présent que nous aurons les moyens financiers et humains pour étudier le passé, pour comprendre notre propre passé. C'est en nous concentrant à comprendre les pièges que le dominant nous a mis dans le présent pour nous empêcher de nous réveiller que nous réussirons à acquérir notre indépendance mentale, sans laquelle notre appréciation du passé ne pourra être que biaisé et déformé sous le lente grossissante du dominant du présent (Occident). Et nous ne pourrons nous réfugier que dans la consolation et la fascination de la gloire du dominant du passé (Egypte Pharaonique). Pour moi, cela n'a aucun sens de tout miser sur l'Egypte antique pour notre renaissance s'il faut attendre que ce soit les archéologues européens à nous fournir les détails de ce qu'ils ont trouvé, s'il faut aller dans les musées européens pour voir les objets africains, parce que les pays africains n'ont pas l'argent pour entretenir des musées.
Lorsque le général Kleber crée la première section africaine de la Franc-maçonnerie à Alexandrie en 1800, dénommée Loge Isis, l'idée est celle de façonner une classe dirigeante servile africaine qui pourra prendre le pouvoir dans ce qu'on a appelé l'Administration Indirecte, c'est-à-dire, des laqués, des prête-noms, des sous-préfets. C'est cette administration indirecte qui prendra ensuite dans les années 1960, le nom de "Indépendance". Aujourd'hui, les intellectuels africains (politiciens, économistes, juristes, médecins) qui y sont affiliés ont-ils compris le sens 212 ans après ?
J'ai passé 14 ans en Chine pour comprendre que les Africains avaient presque tous une seule façon de raisonner, de réfléchir et c'était le format européen. Ils ont été tous façonnés au mode de pensée européenne, à l'approche européenne, à la corruption européenne, à la violence européenne, à la politique européenne, à la division sociale européenne, à l'organisation étatique européenne, à la diplomatie européenne. C'est dans le prisme européen que vivent les africains. Et mêmes les contestations, les rebellions, les guerres civiles sont prévisibles et sont menées dans ce format européen. Les programmes scolaires sont européens, les vacances scolaires tiennent compte des saisons en Europe et non des saisons en Afrique. Les journées de travail, de repos hebdomadaire judéo-chrétiens sont européens. Cela a-t-il un sens pour des intellectuels africains noyés à l'idéologie de la supériorité européenne de revisiter objectivement le passé africain jusqu'à nous servir une référence comme celle égyptienne? Je ne crois pas. C'est pour cela que je pense que la priorité reste à comprendre le présent, à décrypter les pièges du présent et chercher comment en sortir. Le jour où nous aurons la tête hors de l'eau, nous pourrons sereinement réécrire notre histoire avec beaucoup de recul, parce qu'il n'y a pas à mon avis la souveraineté de la pensée sans la souveraineté des moyens pour construire cette pensée. Et l'intellectuel africain est même plutôt dangereux dès lors qu'il n'est pas conscient de la capacité du système à le manipuler.
Par JEAN-PAUL POUGALA, écrivain camerounais, Directeur de l’Institut d’Etudes Géostratégiques et professeur de sociologie à l’Université de la Diplomatie de Genève en Suisse.
Article publié sur le site de notre partenaire Next-Afrique
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Et vous enseignez dans les universités européennes !
d'accord avec vous … cet article est d'une rare mauvaise foi …
Ce Pougala n'a pas compris que tant qu'on ne connaît pas son passé , on ne peut pas comprendre son présent . Je ne sais à quelles fins il écrit un tel article .
intéressant et pertinent. et tout à fait d'accord avec vous : le passé ne sert à rien !
carpe diem.
Je ne suis pas d'accord sur le fait de minimiser l'origine négroide de la civilisation egyptienne, car les jeunes Africains confrontés, au racisme ambiant, connaissant l'origine de cette brillante civilisation, peuvent se défendre, s'affirmer et réagir, devant certains comportements ou reflexions que je qualifierais de "désagréables"…….Cela leur donne une assurance contre toutes les histoires fausses et dégradantes qu'on a longtemps véhiculées pour justifier l'esclavage et la colonisation, et qui restent encore dans la" mémoire populaire"………………
Oui. Il faut régler les problèmes du present au lieu de s’enfermer dans un passé (qui peut avoir été falsifié à foison par les occidentaux selon leurs intérêts )
Je ne suis pas d'accord avec le Prof. Pougala lorsqu'il nous dit que le passé n'est pas important. Il nous parle aussi de mettre plutot l'accent sur le présent et il nous dit pas comment le faire. Il accuse les autres de s'orienter vers l'egypte pour se refugier dans une idéologie qui ne mène à rien. Il a tout le droit d'avoir sa pensée, la liberté impose cela. Moi j'ai regardé plusieurs vidéo de Pougala et j'avais compris que c'était un homme éclairé et pertinent mais là il me déçois un peu s'il veut me convaincre le passé qu'on vécu mes ancetres doit etre oublié et pourquoi???? je ne comprend pas pourquoi nous ne devons pas connaitre notre passé que l'on a jamais connu???? Non, non, je pense que la jeunesse actuelle africaine, aussi aliéné et désorienté à plutot besoin de se conscientiser. Il nous faut décoloniser notre esprit, nous déchristianiser, déislamiser, etc..etc… enfin de donner une force majeur à l'actuelle jeunesse africaine. Il faut que l'africain sache qu'il avait été grand hier et pourra l'etre aujourd'hui s'il en a conscience. C'est inutile de chercher à nous convaincre sur un thème que tout le monde voit clairement: les africians, comme le dit si bien Pougala, sont occidentalisé jusqu'au vocabulaire, où iront-nous à ce rythme???? Le présent???? lequel???? nous avons un présent???? je crois non!!! si les européens ont développé leur science c'est grace au passé qu'il exploite jusqu'aujourd'hui, il suffit de vous rendre au Caire pour comprendre que les scientifiques européens y sont tous les jours, pour aller chercher d'améliorer d'avantage leur science. Pendant que les africains se limitent à aller remplir les mosquées et les églises. Voici nos véritables problèmes qui nous empeche de nous développer. Un homme sans une conscience propre est nul!!!!!
J'ai été aussi déçu par Pougala . Si parler du passé n'est pas important comme il le pretend , pourquoi parle t il de ses predecesseurs et les dénigre ?
Tres bien dit,
ce discours de l'egypte ancienne doit etre questionnee pour voir comment on peut, aujourdhui, s'en servir pour meux penser le futur. Personnellement, je trouve ridicule qu'on me chante matin mdidi soir que nos ancetres etaient des egyptiens et qu'ils ont battis les pyramides, merveilles du monde, alors que ce que nous mangeons au Senegal par example, vien tde la chine du Pakistan ou de l'Inde. That's juste ridiculous. Arretons de chanter ce passe, certes glorieux, mais qui nous apporte peu sur les problemes que nous vivons.
les egyptiens de l antiquitè n on jamais ètait vos ancètres ils non rien avoir avec l afrique noir mais plutot avec l afrique du nord blanche , c est scientifiquement prouvè et genetiquement verifiable ce n est pas la meme raçine que l homme noir alors aretter de vous appropriè un passè qui n est pas le votre et qui ne le sera jamais , c est un fantasme c est tout
Omar ayad montoya ; Il n'est jamais trop tard pr répondre ; Les "sémites" sont le résultat d'un long métissage, entre l'Afrique Noire; dont les Egyptiens, et les "barbares" venus du nord de l'Europe, dont les Hittites…. Et les Africains ont bien raison de se revendiquer descendants, proches ou lointains de cette brillante civilisation. Du reste lorsqu'on regarde attentivement les tetes de ces statues, elles sont plus typées négroides que sémites… désolée……………….
Tu te plantes monique, je suis Egyptien et copte et je parle la langue liturgique des anciens egyptiens, le copte.
Nous sommes pas métisses, vous avez que ce mot à la bouche alors que nous sommes pas de la même lignée que vous, nous sommes Miçraim. Et les statues, les momies prouvent que c’est une civilisation 1000% du nord, rien à voir avec l’Afrique noire.
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Le fils de Noé Ham (charbon,brulé) est considéré comme l'ancetre des noirs et héritier de l'Afrique, tout comme la tradition représente Sem comme l'ancêtre des Sémites et Japhet comme l'ancêtre des Indo européens. Misraim est le fils de Cham il est donc noir. Ca embête tout le monde de reconnaitre que l'égypte antique a été créee par des Noirs pourtant il y a une abondance de preuve.
Mais c'est pas récent que ça dérange, dans le contexte esclavagsite raciste et colonial de l'époque on affirmait que Noé avait maudit Cham (en réalité c'est canaan) et sa descendance et que c'était pour cette raison qu'ils pouvainet subir les pires atrocités venant d'autre peuples (c'était un jugement divin)
Plus tard pour des raison coloniales (diviser pour mieux regner) et de destruction culturelle du peuple noir, le groupe chamite a été réinventé, il engloberait les peuples africains du Nord (Blanc à peaux noirs) qui aurait amené toute civilisation en Afrique même au Congo (pour dire le sériex de l'époque). Les "vrais" Noirs appelé Négros disparaissent de la table des nations…
Ca lme fait sourire les Nords Africains qui sont outrés lorsqu'ils entendent ou comprennent que l'Egypte était noir, c
Ca me fait sourire les Nords Africains qui sont outrés lorsqu'ils entendent ou comprennent que l'Egypte était noir, c'est écrit dans le livre dont vous parlez tout le temps mais que vous lisez presque jamais.
Dis pas de la merde les sémites ont rien à voir avec vous mais strictement rien, les égyptiens aussi pauvre fille voud n’êtes que des frustrés historiques qui se cherche une histoire en volant celles des autres peuples, vous me faites de la peine, vous êtes plus que pitoyables !
Qu'il est dure de digérer certaines vérités et plutot fantasmer sur des Kabales. L'Afrique Blanche quelle bonne blague…..Pourtant les fresques nous montrent bien des hommes noirs et non des blancs. C'est comme dire que l'Amérique a toujours été blanche ou donner raison à la création de l'etat d'Israël en Palestine.
Mais bon, vous nous avez envahie et maintenont nous subissons les propos et croyances du dominant.
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C’est curieux, que, de devoir reconnaitre l’origine Négroide, de la civilisation Egyptienne, dérange tellement, pourtant c’est logique, et du reste les statues sont très typées, meme si on a volontairement abimé, les nez, les blancs découvrant cette magnifique civilisation on cherchés a se l’approprier, en vain, là, maintenant c’est les Nord Africains….mais, la vérité est là……………
comment se fait il que les blancs ont fuit l'europe pour venir une civilisation loin de chez eux? ça ne tient pas debout et tout ceux qui doute de l'origine négroide des anciens egyptiens n'ont pas lu les historiens comme plutarque ou herodote qui sont des témoins occulaires.les blancs les élèvent à des rangs de dieu mais dès qu'il s'agit de leur témoignage sur l'egypte nègre et bien y a plus personne. en plus il est admis que l'Afrique était occupé que par des nègres dans les tout premier temps. zénon fondateur du stoicisme était appelé "le grand noir". Aristote dit dans son livre Physionomie que "les egyptiens et les éthiopiens de l'antiquité étaient excessivement noir (agan melanès)". de plus pourquoi un peuple irait peindre des divinités sur des traits qui ne sont les siens? Champollion, considéré comme père de l'archéologie (blanc) affirme la négritude des pharaons. une question pour vous faire réfléchir: comment se ferait il qu'il y ait, a supposer que les égyptiens étaient blancs, un si grand écart entre eux et les nubiens très noirs?les égyptiens auraient subitement eu la peau blanche dans un continent noir? un tel changement aurait pas aussi affecté la proche nubie, les deux peuples vivant à la même époque et même la nubie étant un peu plus ancienne?
Ah bon, le passé n'est pas important ?
Allez dire ca aux noirs d'afrique du SUD, allez dire ca aux afro américains!
Ou mieux allez dire ca aux indiens d'amérique, parqués dans une réserve et destinés à disparaitre dans quelques années.
La vérité est-elle si moche qu'il en faut oublier le passé?
Le passé est notre histoire, il raconte ce qui fait que nous en sommes là !
Hypocrisie de M…..
Quel absurdité. Comment se construire sans son passé ? Votre regard est passéiste. Vous ne faites que prolonger finalement ce passé du colonialisme dans ce qu' il a de plus nauséabond. De renfermer l' Afrique dans l' immobilisme. Oter l' histoire des peuples africains pour retrouver la negritude pure. Cela n' a aucun sens et très dangereux. Se laver, s' épurer de sa propre histoire. C' est ne devenir plus rien. L' Histoire est l' histoire de tout les hommes. Un peu comme si la France voulait se déceltisé, se déromanisé, se dévandalisé, se défrancisé…rejeté en bloc son passé heureux et malheureux. Il faut accepter au contraire son histoire, c' est le chemin de la construction, la nier ne fait qu amener la rancœur et la haine. On construit sa maison en y ajoutant des briques, jamais en les enlevant. C' est du bon sens.
Si Pougala pense qu'il ne sert à rien de parler du passé, pourquoi parle t il des predecesseurs et les dénigre ?
Je trouvequec’est intéressant . On ne pourrapas rien connaitre de notre passé si on n’est pas sûr que celui-ci a été modifié . Il nous faut donc maîtriser notre présent pour voir le passé avec nos yeux d’africains.