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Biens mal acquis : la solitude de SHERPA
Serge Amisi: Souvenez-vous de moi, l’enfant de demain
Souvenez-vous de moi, l'enfant de demain est un roman qui raconte l’histoire d’un môme de dix ans embrigadé dans les troupes rwandaises conduites par Laurent Désiré Kabila pour chasser le maréchal Mobutu Sese Seko du pouvoir zaïrois. Arraché trop tôt de l’enfance, Serge découvre très vite les atrocités et barbaries de la guerre, car il doit passer le rituel classique de déshumanisation de l’individu par l’ordre qui lui est donné d’éliminer physiquement son oncle, venu le soustraire à la folie de la guerre.
Mon oncle est resté dans ce village de Beni en décidant de ne pas partir jusqu'au jour de me revoir. En restant là, il est allé se renseigné auprès des Rwandais s'ils me connaissaient. Les Rwandais lui ont demandé pourquoi il me cherchait, et l'oncle a manqué la bonne réponse, il a vraiment dit qu'il me cherchait. Les Rwandais ont arrêté mon oncle, menacé, tapé des crosses des armes, on l'a amené jusque-là où nous étions en train de prendre la formation. Et le matin, j'ai eu la nouvelle qu'on a arrêté mon oncle que j'aime. Ils m'ont drogué, ils m'ont obligé de le tuer, je n'ai pas voulu, mais les Rwandais m'ont dit : vas-y, ce n'est pas lui qui est ton oncle, c'est ton arme qui est ton oncle. Ton père, ta mère et ta famille, c'est l'armée.[…] Et la façon que j'ai eue de tuer mon oncle, je ne savais pas qu'il pouvait mourir, car je ne connaissais pas encore l'arme, mais c'est après quand j'ai vu que c'est vrai qu'il est mort, je me suis dit : Donc l'arme ça tue.
Quand les PM* m'ont fait entrer dans leur voiture, les civils ont applaudi en leur disant qu'ils avaient fait bien de m'arrêter. Ils m'ont amené jusqu'au camp de police militaire, au camp Luanu, vers Kitambo. On est arrivé là-bas, il y avait beaucoup de PM qui sont venus là pour me regarder, ils m'ont fait jeter deux seaux d'eau. Quand j'étais mouillé, ils m'ont fermé les fils aux jambes, pour que je ne puisse pas bouger, ils ont placé deux militaires à côté de moi pour qu'ils puissent me taper 500 coups de fouet et les autres militaires continuaient à me jeter de l'eau. Avec le mal qu'il m'avait fait au marché, ils m'ont tapé dans leur camp, ils m'ont tapé, je pleurais, je pleurais, j'étais fatigué de pleurer, mais ils continuaient toujours de taper, jusqu'à ce qu'ils cessent de me taper, ils m'ont amené au cachot, ils m'ont demandé où je travaillais.
Et là, à l'aérodrome de Dongo, je venais de comprendre que les chars de combat des ougandais, ça se conduisait par des Russes. Les Russes, ils sont des Blancs. Je venais de comprendre que des soldats ougandais, ils sont appuyés par les Américains. Les Américains ils sont des Blancs. Mais moi, je ne fais pas de politique pour entrer dans le détail de savoir le problème des Américains, mais je sais que cette guerre est soutenue par les Américains, les ougandais nous disaient que leur armement, c'est l'armement américain. L'argent qu'on leur payait, c'est des dollars américains…
La RDC dans l’oeil du cyclone
La République démocratique du Congo va bientôt être au centre de toutes les préoccupations géopolitiques en Afrique. Les Congolais seront bientôt appelés à élire leur président de la République. Si le calendrier électoral n'est toujours pas définitivement fixé, la Constitution considère la date du 5 décembre 2011 comme l'échéance pour organiser une nouvelle élection présidentielle.
Selon une note du think tank International Crisis group (http://www.crisisgroup.org/fr/regions/afrique/afrique-centrale/rd-congo/175-congo-le-dilemme-electoral.aspx), dans les conditions actuelles, la future campagne électorale ne pourra être que bâclée: " Confrontées au dilemme de respecter les échéances constitutionnelles et d'organiser des élections bâclées, ou d’ignorer ces échéances et plonger dans une période d’inconstitutionnalité du pouvoir, les autorités congolaises ont choisi la première option." Mais cette option comporte également un certain nombre de risques: perte de légitimité du gouvernement qui sera sans doute accusé de fraudes massives ; embrasement des antagonismes politiques si les conditions minimales d'équité entre les candidats ne sont pas respectées, qui pourrait déboucher sur une résurgence des conflits internes. Du fait des retards dans l'organisation des préparatifs électoraux (la loi électorale, la liste des électeurs et le budget ne sont pas prêts), l'ICG recommande un report de l'élection, une plus grande implication financière et technique de la communauté internationale, et un general agreement entre les différentes forces politiques sur le bon déroulement de la campagne électorale.
La République démocratique du Congo est un sujet de préoccupation grandissant de la presse anglo-saxonne, le magazine d'analyse internationale foreign policy consacrant à la RDC un long article sur le sujet: //www.foreignpolicy.com/articles/2011/05/12/rediscovering_congo?page=0,0. Jason Stearns y explique que le regain d'intérêt de l'opinion américaine pour Congo se cristallise autour de deux thèmes phares: la protection des femmes violées et le commerce des métaux précieux qui alimente au noir les bélligérants du conflit congolais. Malgré une certaine accalmie du conflit, notamment dans sa dimension internationale, puisque le Rwanda, l'Ouganda, le Zimbabwe et l'Angola ont largement retiré leurs troupes du territoire congolais, la violence perdure dans l'Est du Congo. Cette violence s'acharne particulièrement sur les femmes, 400 000 d'entre elles étant chaque année victimes de viol. Des rapports d'étude et des mobilisations citoyennes d'ONG tentent de sortir cette problématique inacceptable de l'indifférence dans laquelle elle est confinée.
Concernant les métaux précieux, à savoir l'étain, le tungstène et le tantale, qui sont des composants notamment pour les téléphones portables, l'organisation "Enough Project" tente de conscientiser les consommateurs sur le thème "Vous ne voulez pas que votre téléphone cellulaire alimente la guerre au Congo ? Dites le à Obama !". C'est ce genre de campagne de presse qui avait notamment amené à réglementer le commerce des diamants, pour endiguer le commerce des diamants de sang. Les problèmes de la République démocratique du Congo gagnent en visibilité internationale. C'est bien. Mais ce sera en définitive aux Congolais eux-même de trouver les solutions qui leur assureront un avenir meilleur.
Emmanuel Leroueil
L’origine des mots: le Zaïre
Je savais depuis quelques années à quel point le temps peut jouer des tours à l’usage des mots, surtout quand on y mêle de l'incompréhension linguistique. Bien souvent en Afrique, il suffit d’une discussion à bâton rompu avec un ancien pour prendre conscience que les mots ont une vie et que comme la nôtre, de vie, elle change et connait bien des péripéties :
Le Zaïre
Quand les explorateurs portugais (sous l'égide de Diogo Cão) débarquèrent sur le territoire de l’actuel RDC (15e siècle), ils cherchèrent à connaitre le nom de la contrée sur laquelle ils avaient mis le pied. En pointant du doigt leur environnement, ils demandèrent aux autochtones : « Comment s’appelle ce pays, comment nomme-t-on ce fleuve ? ».
Leurs hôtes ne comprirent pas ce que désiraient les étrangers car pour eux, un fleuve, c’était un fleuve. Donc ils répondirent en désignant le fleuve : « Nzadi ». Ce qui voulait dire dans l’un des dialectes du royaume KONGO : rivière ou fleuve.
Résultat ? Mauvaise compréhension, du fait d'une intonation qui n’existait pas dans leurs langues d’origine… Les explorateurs décrétèrent que ce pays s’appellerait désormais le « ZAÏRE ».
Croyez-vous que l’histoire s’arrête là ? Que nenni. Les mots ont une vie trépidante vous ais-je dit. Quelques siècles plus tard (19e), après que Savorgnan de Brazza se soit fait berné par Henry Morton Stanley, (ceci est une autre histoire savoureuse qui vous sera contée un de ces 4 !) ; le roi des Belges Léopold II, après que lui fut remit officiellement la propriété du territoire, rebaptisa le pays en référence à l’un des plus grand royaume autochtone en « Congo Belge ». A l’indépendance du pays (30 juin 1960), le pays devint « République du Congo », sûrement pour bien faire comprendre aux Belges que le pays n’était pas leur propriété… Il faut croire que là encore les Européens ne comprirent rien !
Quand en 1966, Mobutu Seseseko Kukuwendo Wazabanga (j’adore prononcer ce nom en entier !!) prit le pouvoir, il voulu imposer sa patte sur le pays. Outre sa « philosophie » sur l’authenticité, le changement de noms de différentes villes du pays (Léopoldville devient Kinshasa) ; il rebaptisa le pays du nom qui, selon lui, représenterait le mieux l’unité ethnique et qui était le nom d’origine que les Belges avaient changé : le Zaïre ! … Le serpent se mord la queue et il n’a pas fini de se faire mal.
Au début des années 90, une « conférence nationale » se tient à Kinshasa qui a pour but de mettre à plat les années de dictature pour aller dans le sens du « vent de la démocratie » (sic !) qui balaie l’Afrique. A cette occasion, pour montrer la fin des années de joug dictatorial, les conférenciers décident de débaptiser le pays, d’effacer des tablettes le nom « ZAÏRE » symbole de la mégalomanie de Mobutu et ils reviennent à ce qu’ils estiment être l’essence du pays : le mot Congo. Mais l’appellation «République du Congo» prôné dans les années 60 est déjà trustée par le pays voisin. Ce sera donc… RDC ou République Démocratique (re-sic !) du Congo !!
Si j’en crois mes illustres anciens, telle est une des probables vie du nom « CONGO ». Est-ce la bonne ? Peut-être pas. Mais ce parcours chaotique me plait car il sort de la banalité d’une « trouvaille » d’un individu unique dans son coin. Ça donne au mot une allure plus « sexy » non ?
Joss Doszen
« Pars mon fils, va au loin et grandis »
Terangaweb soutient la création littéraire d'auteurs africains. Nous portons à votre connaissance le deuxième roman d'un jeune auteur franco-congolais, Joss Doszen. Bonne découverte !
Joss Doszen par lui-même: " Franco-congolais (Congo Brazza et RDC) mais citoyen du large monde avant tout, j'ai toujours été passionné de lecture et d'écriture. Gribouilleur sur Internet de différents textes depuis plusieurs années, à mes heures perdues, des billets d'humeur, aux textes de slam, des récits de vie aux nouvelles totalement de fiction ; tout est pour moi sujet d'inspiration.
Totalement ancré dans mon temps et dans ma culture multiforme, mon inspiration vient directement de mon univers riche en personnalités et en histoires extraordinaires. J'aime à me définir, modestement, comme un griot qui aime la langue française dans toute la richesse qu'elle tire des apports culturels différents."
Pars mon fils, va au loin et grandis, Joss Doszen, Loumeto autoédition, septembre 2008
Synopsis : Le carnet de route d’un immigré perpétuel pur produit du 21e siècle mondialisé. Emouvant, plein d’humour et de passion, ce parcours se veut être un reflet de la vie d’étudiants africains d’aujourd’hui pris en permanence par plusieurs cultures entre lesquelles ils doivent naviguer.
Extrait de Pars mon fils, va au loin et grandis :
"Hormis la découverte du sens du mot « accueil », une autre de mes idées reçues tomba dès la seconde semaine de présence au Sénégal. Le 31 décembre, jour des feux d’artifices géants sur la place de l’Indépendance, fut pour mois comme une révélation. Une révélation de beauté.
J’arrivais d’Afrique centrale avec de gros préjugés sur la femme Sénégalaise musulmane, donc voilée et dénuée de tout charme. Quelle connerie !
Quand pour la première fois j’ai vu ce rassemblement de beautés fardées avec un vrai sens artistique, même si parfois outrancier, habillées des plus belles tenues traditionnelles ou des dernières robes à la mode sur Fashion TV, tellement sexy que les belles de Brazzaville auraient pu passer pour des nièces d’ayatollah iraniens en plein ramadan, j’ai compris que s’ouvrait à moi un potentiel futur de délicieuses jouissances. Pour la première fois de ma vie je voyais de visu des filles tout droit sorties des clips américains les plus sélectifs. C’était magnifique. Et quelle diversité ! Des boubous traditionnels les plus riches en dorures, aux jeans Diesel super stretch en passant par les robes moulantes, façon tapis rouge de Cannes ; tous les looks se mélangeaient pour faire un arc-en-ciel de styles. Les yeux m’en sortaient de la tête de même que tous mes amis congolais, gabonais, camerounais ou ivoiriens qui constituaient déjà mon entourage pour les trois années qui allaient suivre.
Cependant tous les mâles d’Afrique centrale qui arrivaient au Sénégal avaient un souci commun. Une fois réglées les préoccupations nutritionnelles et résidentielles, se posent les questions d’ordre hormonal. Il ne faut pas oublier que dans un groupe de jeunes étudiants, dont le moins âgé a environ dix neuf ans, il y a une vraie guerre d’indépendance des hormones reproductrices.
Je l’ai dit, le Sénégal est un pays à quatre vingt pour cent musulman ; bien que les jeunes y vivent comme dans le monde entier, ils vont en boîte, font des boums, draguent, couchent, etc. Les mœurs officielles y sont plutôt à l’abstinence et à la jachère avant le mariage. Il y a donc des codes de discrétion qu’il faut posséder pour espérer un « relationnel » harmonieux. De plus, traditionnellement les filles ne « sortent » pas avec les garçons ; elles se marient. Ce qui implique de sérieux projets d’avenir ou de sérieuses promesses ; et des arguments très solides pour un éventuel flirt.
Comme vous le savez, en Afrique centrale, les pays sont à forte majorité chrétienne et animiste. Bien que, comme toutes cultures africaines les mœurs y soient officiellement assez pudiques, une certaine liberté régnait tout de même dans les relations entre jeunes. Officiellement, les parents n’étaient jamais au courant de rien avant le mariage de leurs fils et filles, mais dans les faits les amours foisonnaient ainsi que la « baisaille ». La drague y était une seconde nature, un challenge.
Mis ensembles, les us et coutumes très antagonistes entre Afrique de l’Ouest et Afrique centrale pouvaient causer des dégâts lorsque les différents protagonistes n’était pas préparés à gérer la rencontre. Et ce fut mon cas associé à mes acolytes de la « génération corsaire »."
La page personnelle de Joss Doszen, où vous pourrez en apprendre plus sur son oeuvre et acheter son livre: http://www.doszen.net/Doszen%20site_lundi02_files/page0004.htm
L’avenir des énergies renouvelables se joue en Afrique
« L’Afrique ne manque pas d’énergie, mais celle-ci est mal identifiée et mal distribuée ; l’interconnexion du réseau africain pour la création d’un marché intégré de l’énergie est un impératif économique» ». Ce constat dressé par Cheikh Anta Diop à Kinshasa en 1985 reste encore d’actualité, puisque l’on estime que près de la moitié des habitants du continent n’a toujours pas accès à un approvisionnement régulier en électricité. L’insuffisance et la vétusté des infrastructures en matière d’énergie, le manque d’investissements et la faible interconnexion du réseau aggravent le problème énergétique, qui est l’une des causes majeures du retard de développement qu’accuse l’Afrique.
Cette crise énergétique peut néanmoins constituer une opportunité pour le continent de mettre en place des solutions innovantes, se fiant ainsi à la sagesse chinoise qui identifie le concept de crise en accolant deux idéogrammes signifiant « danger » et « opportunité ». Les énergies renouvelables constituent une opportunité inestimable, dans la mesure où l’Afrique semble être une région prédisposée à en accueillir les différentes composantes pour rattraper son retard en matière d’infrastructures électriques
Le Monde Diplomatique consacre ce mois ci un reportage sur les grands projets hydrauliques en République Démocratique du Congo, intitulé Quand le Fleuve Congo illuminera le monde. Tristan Coloma y décrit l’extraordinaire potentiel des barrages d’Inga, qui reste largement sous exploité à cause du manque de financement et de la mauvaise gouvernance. Le site du monde diplomatique complète l’analyse de l’article par un dossier très synthétique illustrant le manque d’infrastructures dont souffre l’Afrique dans les principaux secteurs socio-économiques : http://blog.mondediplo.net/2011-02-11-L-Afrique-en-manque-d-infrastructures
Le potentiel hydrographique de l’Afrique est un atout de premier plan pour soutenir son développement. A l’instar du Haut Barrage d’Assouan sur le Nil, qui a joué un rôle majeur dans l’industrialisation et le développement économique de l’Egypte, ou du barrage des Trois Gorges en Chine, les grands fleuves d’Afrique subsaharienne doivent être mis en valeur à travers des projets dont les retombées socio-économiques seront immenses. Une étude allemande intéressante étudie les enjeux liés au développement de l’énergie hydraulique en Afrique, en montrant comment le potentiel de la RDC peut être élargis à l’Afrique australe et à l’ensemble du continent : http://www.suedwind-institut.de/downloads/Wasserkraft-Inga_franz.pdf
Si l’énergie hydraulique est la filière la plus évidente et la mieux maitrisable technologiquement, d’autres sources d’énergies renouvelables sont particulièrement prometteuses. L’énergie solaire, dont le Sahara recèle de possibilités uniques au monde, ou l’énergie éolienne, qui est particulièrement disponible en Afrique du Sud et au Maghreb, démontrent les potentiels différents, mais complémentaires, des autres régions du continent en matière d’énergie propre. A ces filières peuvent s’ajouter la géothermie, qui reste largement sous exploitée, ainsi que la biomasse, notamment en étant mis en place à grand échelle sous forme de cogénération. Une fiche publiée par le site dph dresse un état des lieux particulièrement clair et complet sur ces différentes filières : http://base.d-p-h.info/fr/fiches/dph/fiche-dph-7422.html
Enfin, il convient de souligner l’impact décisif que peuvent avoir les énergies renouvelables sur l’intégration régionale Africaine. Tout comme la construction européenne s’est fondée sur la mise en commun du charbon et de l’acier, l’Afrique doit bâtir un réseau énergétique à l’échelle continentale, avec des ramifications vers l’Europe et vers le Moyen Orient. A cet égard, le projet Desertec est particulièrement prometteur, et prévoie des investissements de plusieurs centaines de milliards de dollars sur les prochaines décennies pour constituer l’un des projets économiques les plus ambitieux de toute l’Histoire, et un mégaprojet dans le domaine du développement durable : http://www.developpementdurable.com/technologie/2009/06/A2038/projet-desertec-une-centrale-solaire-gigantesque-dans-le-desert-africain-pour-alimenter-leurope.html
Pour rappel, le quatrième salon international des énergies renouvelables et de l’environnement en Afrique, qui se tiendra à Dakar du 27 au 30 avril prochain, traitera pleinement de cette problématique et constitue un événement majeur dans le domaine à l’échelle du continent.
Nacim Kaid Slimane