Si l’Afrique, avec environ 8 % des envois d’argent, reste encore la région du monde qui reçoit le moins de transferts d’argent, ceux-ci constituent pour le continent la 2ème source de financement externe après les IDE (Investissements Directs Etrangers). 18 des 53 pays reçoivent chacun plus de 500 millions de dollars, flux largement sous estimés dès lors que de nombreux transferts s’effectuent par des canaux informels. Ces transferts d’argent représentent en moyenne 5 % du PIB du continent et atteignent 11 % dans certains pays. En plus de maintenir un lien social fort entre les émigrés africains et leurs familles restées sur le continent, les transferts d’argent présentent un réel enjeu économique. Leur développement profitera sans doute des synergies qu’offre l’essor de la téléphonie mobile par le biais de services tels que Mobile Money. Il reste qu’il faut optimiser le potentiel existant afin d’accroitre l’impact des transferts d’argent sur la réduction de la pauvreté et le développement économique de l’Afrique.
Le cabinet Performances Management Consulting a publié une étude sectorielle intitulée Les transferts d’argent en Afrique : problématiques, enjeux, défis et perspectives http://www.performancesconsulting.com/bibliotheque/publication/PDF/doc%20sectoriel/ES_Transfert_argent.pdf
La Banque Mondiale a quant à elle publié l’édition 2011 de son rapport ‘‘Migration and Remittances Factbook’ http://siteresources.worldbank.org/INTLAC/Resources/Factbook2011-Ebook.pdf dont une partie est consacrée aux transferts d’argent vers l’Afrique, avec des données détaillées sur les pays les plus concernés.
Nicolas Simel
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