Nous devrions plutôt lutter pour la modération des richesses!

Les Nations Unies ont inscrit dans leur agenda pour le développement durable « la Lutte contre la pauvreté » en reconnaissant le défi et l’impact global pour l’humanité. La pauvreté est une préoccupation de longue date à laquelle beaucoup de héros civilisateurs se sont attelés pour essayer de la rendre supportable. Le IESU (Incarnation de l’Esprit de Sainteté Universel) a déclaré: « Vous aurez toujours les pauvres parmi vous, mais vous ne m’avez pas toujours. » (Jn 12: 8) et le 3ème calife de l’Islam Seydina Uthman (RA) a déclaré que la pauvreté à un endroit est sans nul doute due à un excès de richesse ailleurs. Certains vont peut-être sentir de la gêne à lire des citations de Classiques et Éternels Livres saints ou d’un dirigeant musulman, tant les paroles de Dieu semblent, à notre époque, moins « hot » que les pensées d’un Deepak Chopra ou d’une Oprah. Cependant, ces deux citations nous donnent une orientation sage et simple dans notre lutte actuelle pour améliorer les conditions de vie des pauvres. Nous devons reconnaître que la pauvreté a longtemps été décrite du point de vue de Nations « très riches et puissantes » qui considèrent les pays pauvres comme une malformation économique pour le marché. Cela a toujours été un paradigme irrévocable de rendre les pauvres riches et développés depuis que le monde de la finance et du capitalisme, qui sont la référence sociale et économique actuelle, guident la croissance voulue et continue de la consommation par l’innovation de contenu. Ainsi, tout entrepreneur ou toute entreprise aura pour but de maximiser les profits, de créer de la richesse et de créer de la valeur. Nous avons été gouvernés par cette cupidité depuis trop longtemps maintenant. Et les peuples des pays du Sud (dans une perspective d’économie informelle), ceux en particulier de la Terre mère originelle (dans une perspective d’écologie d’urgence) et ceux de l’extrême Nord (dans une perspective d’humanité éthique) revendiquent à présent le droit à une plus grande éthique d’équité et à une justice socioéconomique.

La nouvelle donne de cette époque consiste à trouver dans la pauvreté la solution de nos problèmes socioéconomiques et écologiques. Le modèle économique informel prend en compte l’interdépendance de chacun de ses acteurs (on ne rivalise pas entre nous et ne s’entre-assassine d’aucune façon pour survivre), la relation à la Nature et sa préservation en tant que Source de durabilité et de nourriture de l’âme et enfin et surtout de la reddition et dédicace à Dieu et aux règles cosmiques. En effet, le problème n’est pas et n’a jamais été de réduire la pauvreté et de lutter pour le développement des pays du Sud, qui possèdent la plupart des ressources de la Terre, mais de réduire le rythme de consommation frénétique et faussement avalisée du reste de la planète. Les habitants de cette « plats nets » étant une minorité de morts-vivants endettés affectivement (individualité) et financièrement (insolvabilité). La solution consiste donc principalement à modérer les richesses et à partager les revenus. Nous pouvons examiner deux faits saillants différents pour connaître la vision des pays du Sud sur lequel je veux attirer votre attention. Si vous lisez les statistiques et l’analyse sur la pénétration des technologies de l’information en Afrique, par exemple, les investisseurs seront convaincus que les Africains sont des acheteurs d’appareils mobiles, de puces, de crédits de communication, etc., mais ne parlent jamais du faible investissement réalisé pour améliorer la qualité de la communication ou de l’offre de services des fournisseurs, principalement de gros joueurs qui peuvent se le permettre. Eux qui comptent honteusement sur l’abnégation des devoirs et l’ignorance des droits de ces personnes qui leur servent d’usagers. L’accent est toujours mis sur la consommation de biens et non sur le confort d’utilisation, comme dans les pays occidentaux. Pendant ce temps, dans les pays occidentaux, le gaspillage des ressources est courant car on aime y acheter plus d’aliments qu’une bouche ne peut avaler raisonnablement ou changer fréquemment d’appareils mobiles ou électroniques pour suivre les tendances et les objectifs sans être objectif. Rien que dans une ville de Montréal et peut-être aussi ailleurs, il semble que la même route ou le même trottoir fassent l’objet de fréquentes réparations suspectes, car l’usage courant amène le public ou les administrateurs municipaux à brûler tout le budget alloué (le monde de la construction demeurant juteux et d’Anges heureux en jeux) afin d’éviter de renvoyer un montant substantiel de subvention aux contribuables  ce qui pourrait le réduire pour la reconduction de son attribution de l’année suivante. Secret de polichinelle et de police fidèle.

Pendant ce temps, le Peuple (migrants de diaspora et résidant de perfora) des pays du Sud, principalement avec une organisation de vie ethnique, s’adaptent et font face à ce système factice. Les membres les plus riches des communautés ont souvent la responsabilité implicite d’aider les plus démunis lorsque ces derniers ont des problèmes à se maintenir en vie socioéconomique : collectif et solvable. Ce, avant même d’avoir de meilleures conditions dites de bien-être (sécurité) et de devenir plus forts (confiance) avec leurs propres efforts socioéconomiques, canevas, capital, capacités, qualité et karma. La plupart des gouvernements de pays ou d’Etats ont leurs limites d’intervention socioéconomique. De plus, les actions de solidarité ethnique doivent se faire idéalement sans la déplorable intention lâche de réaliser un profit ou de voler en arrière-plan ou de prendre un avantage à long terme dans le cadre d’un agenda caché ou de cachets. C’est l’attitude et la foi du modèle de la Civilisation africaine qui doivent être conservées, régénérées et étendues pour l’Afrique d’abord et l’affirmation économique de tous les pays du Sud, en dépit de la grande angoisse de l’ère qui est manifeste dans la philosophie occidentale de l’occupation stressante. Quant au Communisme, qui était l’alternative avant ce modèle informel africain renaissant, il a échoué car il prétendait répondre aux différents besoins de toute la population; même avec une identification de classe socioéconomique réduite. La Providence est un attribut de Dieu et personne ne joue ce rôle de Dieu sur Terre, en particulier lorsque vous en niez l’existence et la majesté dans votre système de société. Cette philosophie informelle incluant l’approche d’économie de communauté donne une utilité importante en raison d’un autre parti pris dans l’appel naturel et divin et le rappel de « Partage » des opportunités et des ressources économiques, par le biais du marché et du travail, et respectivement dans les débouchés et l’ouvrage. Comme nous le voyons, l’Économie Informelle et sa forte Identité d’être et d’Organisation de Vie ethnique constituent de nos jours plus une solution qu’un inconvénient face au changement climatique ultime dans les environnements social, économique, naturel et cosmique.