Environnement: l’heure du bilan anthropique

Si l’on faisait le bilan du monde ?

 L’apparition de l’homme prend aux yeux des environnementalistes la même signification que les grands cataclysmes à l’échelle du temps géologique qui ont marqué l’histoire du monde.

 De nos jours la situation atteint un niveau de gravité extrême jamais connu par le monde.  Tous les phénomènes de destruction dont  l’homme est acteur principal se déroulent à une vitesse exponentielle et à un rythme qui les rend presque non maîtrisables.

 L’homme utilise inconsciemment les ressources non renouvelables, ce qui risque d’aggraver la déstabilisation de la civilisation actuelle et future. Les ressources renouvelables et la biodiversité, sont utilisées   avec une banalité, ce qui est encore plus dangereux :  l’homme peut se passer de tout, sauf de manger, de boire et de respirer.  Nous manifestons une véritable adoration à l’égard de la technique que nous croyons avant tout, capable de résoudre tous nos problèmes sans l’apport du milieu dans lequel on vie et la nature.

Légions de nos contemporains estiment de ce fait qu’ils sont en droit de couper les ponts avec le passé.  Le vieux contrat nature homme est rompu.  Nous sommes quand même en mesure de nous questionner sur la valeur universelle d’une civilisation technique  dont le bienfait est remarquable que dans certains cas.

Il est d’ailleurs évident de constater que l’homme dépense les 80% son énergie et ses gains pour se protéger contre les effets pervers de  ses propres activités initiés. La nature a besoin d’être protégée contre l’industrialisation. L’homme, pour la sauvegarde de son espèce doit se réconcilier avec la nature en respectant et se soumettre aux lois écologiques qui font véritablement partie de la constitution de la biodiversité.