Normalien, diplômé de Sciences Po et de la LSE, ancien Professeur à l’ENS et à l’ENA notamment, Lionel Zinsou dirige depuis 2009 PAI Partners, le plus important fond d’investissement français. Ce franco-béninois, ancien Conseiller du Premier Ministre Laurent Fabius, est un financier hors pair qui a aussi été Associé Gérant de la banque d’affaires Rothschild. Particulièrement engagé pour l’émergence économique de l’Afrique, Lionel Zinsou est le chantre de l’afro-optimisme. Il a reçu Terangaweb – L’Afrique des Idées pour un entretien publié en 3 parties. En attendant « Monsieur Zinsou, c’est quoi l’afro-optimisme ? » (2ème partie) et « L’Afrique et ses 4 anomalies » (3ème partie), Ecce homo ! Voici le parcours méritocratique d’un franco-béninois !
Terangaweb : Bonjour M. Zinsou. Pourriez-vous vous présenter aux lecteurs de Terangaweb ?
Lionel Zinsou : J’ai 56 ans, deux nationalités, trois enfants et un métier qui est mon troisième métier. Je suis né à Paris, mon père était Béninois et avait aussi la nationalité française. Ma famille paternelle est d’assez longue date située entre le Sud et le centre du Bénin ; mon oncle a été parlementaire, ministre et président du Dahomey en 1969 ; il est aujourd’hui l’un des doyens de la vie politique béninoise. Mon père était médecin et a longtemps travaillé à Dakar ; quant à ma mère, infirmière des hôpitaux de Paris, elle est française de nationalité et d’origine.
J’ai fait mes études à Paris, aux Lycée Buffon puis Louis-le-Grand. J’ai ensuite intégré l’Ecole Normale Supérieure de Saint Cloud. Après y avoir passé un an, j’ai intégré l’ENS Ulm car je souhaitais rejoindre mes amis qui y étaient presque tous. J’ai beaucoup aimé ma période normalienne. J’ai aussi passé mon diplôme de Sciences Po, une école que j’appréciais énormément et qui m’a davantage ouvert au monde. Je n’ai cependant pas voulu passer ensuite le concours de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) car je ne souhaitais pas devenir fonctionnaire français d’autorité. J’ai toujours eu la volonté d’avoir un métier que je pourrais un jour exercer au Bénin : c'est ainsi que je suis devenu professeur d'économie.
Terangaweb : Et pourtant vous n’aviez pas particulièrement vécu au Bénin ?
Lionel Zinsou : Né en France, élevé en France, longtemps empêché d’aller au Bénin pour des raisons politiques liées à ma famille, j’étais en quelque sorte un Béninois virtuel. Mais je voulais tout de même me garder la possibilité de rentrer au Bénin. D’où mon choix de devenir universitaire. Pourtant à l’époque, sortir de l’ENA promettait à une grande carrière. Il y avait énormément de modèles qui incitaient à faire l’ENA, comme celui de Laurent Fabius, normalien et énarque, qui deviendra le plus jeune Premier ministre de la V° République à 36 ans, et dont tout le monde savait, même quand il avait 28 ans et était mon professeur à l’ENS, qu’il aurait une grande carrière. Mais cela ne m’intéressait pas. A la place, j’ai préféré étudier l’histoire économique, notamment l’histoire de la création du Franc CFA et de la monétarisation de l’Afrique de l’ouest. Le plus intéressant était pour moi l’interface entre l’histoire et l’économie. C’est ainsi que j’ai fait un peu d’économie à Villetaneuse, puis à Sciences Po avant de passer l’agrégation de sciences économiques et sociales. J’ai d’abord échoué à cette agrégation, n’ayant jamais fait de sociologie et que très peu d’économie et de statistiques. Je l’ai repassée en me préparant mieux, et j’ai été reçu premier à cette agrégation en 1978.
Terangaweb : Et vous êtes ensuite allé enseigner l’histoire économique ?
Lionel Zinsou : Non pas directement. Après l’agrégation, je suis parti à la London School of Economics (LSE) pendant deux ans au cours desquelles j’ai continué à étudier l’histoire économique tout en étant lecteur en français. Je garde de très bons souvenirs de cette période pendant laquelle je me suis d’ailleurs marié.
A mon retour en France en 1981, j’ai été nommé assistant en économie à l’université Paris XIII. Etant donné que ce travail me permettait de dégager assez de temps libre, j’ai occupé entre 1981 et 1983 divers autres emplois à temps partiel. J’étais notamment professeur à l’ENA et à l’ENSAE. J’ai eu dans ce cadre beaucoup d’étudiants qui sont aujourd’hui devenus des préfets ou des économistes réputés… J’ai aussi travaillé à cette période comme chargé d’études au Ministère de l’Industrie et comme économiste à la Banque Paribas (aujourd’hui BNP Paribas). J’ai même été pigiste dans un journal le dimanche. En réalité j’ai fait beaucoup de mi-temps un peu partout. Il faut dire que je n’avais jamais vu que des gens qui travaillaient énormément et du coup j’ajoutais toujours davantage de travail à mon emploi du temps d’assistant à l’université.
Terangaweb : Après cette période très dynamique, vous avez eu une expérience particulière auprès de Laurent Fabius…
Lionel Zinsou : Oui je travaillais déjà avec le ministre de l’industrie Laurent Fabius (qui avait d’ailleurs déjà été mon professeur à l’ENS Ulm) lorsqu’il a été nommé Premier ministre par François Mitterrand en 1984. Je lui ai servi de plume à Matignon. J’étais parallèlement maître assistant à l’ENS Ulm car la tradition à Matignon est que les universitaires continuent de garder leurs fonctions et de faire leurs cours..
Il y a toujours eu des universitaires à Matignon, regardés parfois avec condescendance par les énarques, mais tolérés. Je partageais mon étage avec Monsieur Joliot, petit-fils de Marie Curie. Mon expérience à Matignon a été très passionnante : la situation politique en 1984 n’était pas très bonne, on savait que cette expérience allait s'interrompre en 1986. Quand on croit que cela va durer toujours, on a moins de sérénité. A Matignon, il est sain de savoir que cela ne va pas durer ; il n’y a pas de déchaînement des ambitions. Comme j’avais un métier proche du Premier Ministre, celui d’écrire ses discours, je le voyais souvent. C’est une fonction, celle de « l’agrégé sachant écrire » (la formule est du Général De Gaulle lorsqu’il appelait à ses côtés Georges Pompidou), qui a toujours été occupée dans l’histoire de la V° République en France, notamment par Georges Pompidou ou Alain Juppé. Cela m’a permis aussi d'observer le spectacle du pouvoir auquel j'avais déjà été exposé au Bénin. J’étais l’enfant de ma génération le plus proche de mon oncle. J’avais 14 ans quand il est arrivé aux affaires et 16 ans quand il a été renversé. J’avais 28 – 30 ans à Matignon. De ces expériences politiques, j’ai conçu du respect pour les personnes qui exercent le pouvoir mais je n’ai éprouvé aucune fascination ni désir d’exercer moi même le pouvoir politique.
Terangaweb : Cette expérience à Matignon a été intéressante mais aussi courte. En 1986, le Parti Socialiste perd les élections législatives et Jacques Chirac devient Premier Ministre. Vous quittez donc naturellement Matignon. Quelle a été l’étape suivante de votre carrière ?
Lionel Zinsou : En 1986, j’étais censé me consacrer à plein temps à mon métier de Professeur. J’ai cependant demandé deux ans de disponibilité. J’ai alors rejoint l’entreprise Danone. J'y ai passé 11 ans. Chez Danone, j’ai d’abord travaillé comme contrôleur de gestion en charge notamment du budget et du plan. Puis j’ai eu la responsabilité d’un groupe de filiales anglaises avant de m’occuper du développement international du groupe puis d'une branche. A la retraire du fondateur Antoine Riboud, au bout de onze ans dans l'industrie, j’ai décidé de changer d’entreprise.
Je suis alors allé, encore pour 11 ans (à partir de 1997) à la banque d’affaires Rothschild où j’étais patron du secteur des Biens de consommation, puis de la division Afrique-Moyen-Orient, et Associé-gérant. Je m’occupais du secteur que je connaissais le mieux, l’agro-alimentaire, et de l’Afrique qui à l'origine n’intéressait personne si ce n'est David de Rothschild lui-même. Depuis 1997, je leur disais que les marchés émergents allaient finalement émerger, et qu’on devait continuer à s’y intéresser. Ils m'ont suivi.
Je me suis ensuite laissé détourner en 2008 pour aller chez Paribas Affaires Industrielles (PAI), grande maison d’investissement, où je suis rentré au comité exécutif. J’étais N°3 de PAI Partners pendant la crise financière qui a conduit beaucoup de maisons de finance à changer de top management, y compris PAI. En août 2009, je me suis retrouvé à la tête de ce fonds un an après y être rentré.
Terangaweb : Et comment est ce que votre nomination à la tête du plus grand fonds d’investissement français a-t-il été accueilli ?
Lionel Zinsou : L’establishment financier n’est ni raciste ni xénophobe en France, mais il n’est pas non plus très favorable à la diversité. Il y a eu certains d’articles sur le thème « il est arrivé aux affaires par un putsch, ce qui s’explique par ses gènes béninois » ; « ce garçon, dont la famille est arrivée au pouvoir par un coup d’Etat, reproduit la même chose chez PAI » (rires) comme le disait un article du Financial Times. La diversité reste une exception. La France, un peu à ma surprise, est plutôt moins ouverte que les pays anglo-saxons, parce que le politiquement correct oblige à prendre des précautions en terme de diversité en Grande Bretagne et aux Etats-Unis qu’on ne prend pas en France. Cela a été une expérience nouvelle pour moi. Subjectivement, je me suis toujours perçu comme ayant réussi des concours, tout se passait en fonction du mérite, sans qu’on me demande comment je m’appelais ni d’où je venais . Cela m’a donc étonné qu’on s’interroge sur mes compétences, et qu’on parle d’une arrivée illégitime. Mais il fallait bien que quelqu’un s’occupe de cette entreprise ce que ne pouvaient plus faire les deux premiers patrons qui avaient subi la crise.
Terangaweb : Et en quoi consiste votre travail au sein de PAI Partners ?
Lionel Zinsou : Je dirige PAI Partners qui est le plus grand Fonds d’investissement français et l’un des premiers européens. On achète des entreprises, on les développe, et on les revend. C’est ce que l’on appelle du private equity ou en français du capital investissement. Des centaines de grands investisseurs institutionnels nous prêtent de l’argent pour dix ans, et nous devons le rembourser avec un taux de rendement important. C’est un métier plus ou moins mal aimé, perçu parfois comme le comble du capitalisme. Dans l’image courante de ce métier, on dit qu’on endette très fortement les entreprises, et que grâce à cet effet de levier, nous dégageons des plus-values trop importantes pour les investisseurs. On croit souvent que nous sommes à la recherche de rémunérations et de profits extrêmes, anormaux, et cela en compromettant l’avenir industriel des sociétés concernées. Tout cela est absurde, mais c’est comme cela que l’on est perçu dans certains pays comme la France et l’Allemagne, moins en Grande Bretagne et aux Etats-Unis et pas du tout en Chine, en Inde, en Afrique, et dans les pays émergents qui sont demandeurs de fonds propres et d'actionnaires très professionnels. L’idée de collecter de l’épargne longue pour l’investir dans le développement d’entreprises est essentielle pour le développement économique d’un pays, c’est d’ailleurs le chaînon manquant du financement des pays en voix de développement.
J’ai servi un gouvernement socialiste en France, j’ai des engagements de gauche. J’ai créé une fondation au Bénin, et donc je n’ai pas trop l’image du capitaliste assoiffé de sang. Cela brouille un peu les cartes. Mon portrait fait par le journal Le Monde lorsque j’ai pris les rennes de PAI Partners s’intitulait « Le financier paradoxal ». Je pense que je fais un métier extrêmement utile. Ce n’est pas un métier financier court-termiste. En dix ans, on a le temps de transformer une entreprise industrielle et de la revendre en ayant créé beaucoup de valeur, comme nous l'avons montré récemment avec Yoplait. Voilà mon métier. Il se développe très vite en Afrique.
Propos recueillis par Emmanuel Leroueil, Nicolas Simel Ndiaye et Tite Yokossi
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"Un métier plus ou moins mal perçu, en tant que comble du capitalisme"
Les critiques sont bien souvent très âpres à l'endroit de ceux qui participent au -voire profite du- capitalisme. Il me paraîtrait naïf de répondre à ces critiques en expliquant que le système actuel est le meilleur qui soit. Le problème est que ces critiques est font du "capitalisme" un ensemble monolithique. Il s'agirait d'avoir un jugement tranché et manichéen.
L'activité d'un fonds d'investissement qui finance une entreprise sur le long terme est justement l'un des côtés positifs du "capitalisme". Une entreprise peut, grâce à cela, se doter en capital sans avoir recourt à des marchés financiers d'autant plus risqués qu'ils sont spéculatifs et court-termistes.
Plus de Zinsou, moins de Madoff !
votre commentaire est très bien faite chapeau j'ai aimé le mot de fin plus de Zinsou, moins deMadoff!!!
Je pense bien que cet homme relevera les defis de notre pays en particulier et celui de l'Afrique zn generale pour cela je viens d
Je pense bien que cet homme relevera les defis de notre pays en pparticulier et celui de ll'Afriquegenerale pour cela je viens d
Béninois ne confondez plus un Historien à un économiste praticant
Hedjaga
C'est un géni tout simplement ,l'opposition Béninoise écoute seulement son ventre et ses intérêts point barre .ILs savent très bien mieux que quiconque ce que Lionel ZINSOU est de faire pour son pays.Et parmi ces politiciens y en a qui a perdu sommeil à cause de Lionel Zinsou .Ils sont devenus comme des femmes ,mais voilà si votre DESTIN décide autrement,rien à affaire pour l'échapper .
Beau parcours que celui de Monsieur Zinsou. L'interview donne à réfléchir sur maints sujets ( méritocratie, contingence et aléas amenant parfois à suivre tel parcours et non tel autre, explication concise et lumineuse sur l'activité de private equity, opportunités à venir dans les pays émergents..). J'avais déjà eu l'occasion de lire quelques articles à son sujet dans la presse (Jeune Afrique) et les publications spécialisées. A chaque fois, les auteurs s'attachaient à souligner sa compétence irréprochable, mais aussi son engagement en faveur de l'Afrique ( notamment au Bénin). Gageons que ce genre d'itinéraire puisse être propice à l'émulation.
ayant assisté a l intervention de mr zinsou le 23 juin a paris ,a l ag de sodiaal ;je pense que les parts sociales des eleveurs cooperateurs , seraient nettement mieux remunerées au sein du fond pai plutot qu au sein de la coop sodiaal !! …
Il est super! Quelle compétence, quelle clarté pour s'exprimer! J'admire vraiment qui il est… Et je le trouve même modeste, ce qui accroit encore sa grande valeur…
je suis un fondateur de la société kolwezi technigue industrielle france dans le domaine réfrigération industrielle et sport d'entreprise.je suis un ingenieur-frigoriste agé des 60 ans .je soutiens la gauche en france.j'admire monsieur lionel zinsou son parcours atypgue d'un franco-beninois.je souhaite lui connaitre aussi !.
monsieur jisa kalimine wasamba, le président directeur général de la société kolwezi technigue industrielle france .9 place laurent bonnevay 38100 grenoble.tel:0476030971
Voilà qui pourra accepter de demander une mise en disponibilité pour être le future CANDIDAT à la prochaine élection présidentielle du BENIN …
VIVE ZINSOU LIONEL JE TON NUMERO IN BOX(mp241appel@gmail.com) STP MONSIEUR LE SAUVEUR DU BATEAU BENIN EN DANGER …
Comment ne pas etre en admiration devant un tel parcours Lionel zinsou modèle de réussite bien a vous
Un veritable exemple pour la jeunesse africaine
Il faudrait plein de Zinsou pour changer la France. Trop de préjugés si noir ou arabe qui plus musulman praticant. Du coup on se prive de compétence et diversité. Et on prend les mêmes et on recommence.
L Afrique du Nord au Sud va s éveiller. Gare à vous. Tenez bon on arrive! Comme dirait un certain Jean Marie.
On achète des entreprises, on les développe, et on les revend. oui c'est génial car les groupes comme ca n'existe pas en afrique au du Sahara!!!! on a que des entreprises publiques privatisées qui règnent en monopole et les autres publiques non privatisées budgétivores qui ne dégagent aucun bénéficie à la fin d'une année commerciale, au Bénin on en compte beaucoup!!!
On achète des entreprises, on les développe, et on les revend. oui c'est génial car les groupes comme ca n'existe pas en afrique au du Sahara!!!! on a que des entreprises publiques privatisées qui règnent en monopole et les autres publiques non privatisées budgétivores qui ne dégagent aucun bénéficie à la fin d'une année commerciale, au Bénin on en compte beaucoup!!!
Félicitation il ya moyen d’avoir les cordonnée pour entrée en conctat avec monsieur lionel
Commentaire
Le parcours atypique et abouti de M. Lionel Zinsou est une source d'inspiration
feconde pour un developpement humain et international durable a l'ere du Savoir , du Cosmopolitisme et des droits de la personne humaine.
Felicitations Professeur Zinsou!
Jean Maurice Djossou
http://about.me/jmdjossou
Je ne comprends pas ce que les gens appelent parcours atypique.
Quoi de plus typique qu'un économiste dirige un fond d'investissement, enseigne l'économie ou soit conseiller économique et politique ?
Ce monsieur a sans doute du mérite. Mais n'oubliez pas que c'est un français coopté depuis longtemps par la classe politique régante depuis des décennies, fondatrice et pérennisatrice de la françafrique.
Quelques illustrations :
– La fille après une année infructueuse d'étude d'histoire est propulsée à la tête d'un musée financée à 1 million d'euro par an au Bénin…avec le soutien d'un ancien colon au Bénin devenu directeur du musée Quai Branly (Chirac en action), et qui fait décerner un prix de 36000 euro au musée qu'il a contribuer à monter….
– Le père, arrivé au pouvoir après putsch et chassé par un putch est aujourd'hui vice-président du Haut-conseil de la Francophonie…après le coup d'Etat raté par Bob DENARD…et Père Zinsou était bien dans l'avion, attendant que l'affaire réussisse.. (lire Corsaire de la République Broché – 21 avril 1998)
– Le fonds d'investissement dirigé par Monsieur sera subventionné par l'Etat français (promesse Hollande du 6/2/2015) pour aller vendre des armes en Afrique…
Pour un parcours atypique….
Désolé pour les fautes du précédent texte…
– classe politique régnante…
– musée financé
– musée qu'il a contribué…
Commentaire,
vos remarques sont peut être pertinentes,mais il aurait été souhaitable de lui permettre de répondre afin de confirmer, d'infirmer ou d'expilquer les faits que vous avancez. Les réponses seraient utiles à tous pour avoir une image réelle du personnage.Posez les lui sur son blog
Commencer par traiter M Zinsou de "français coopté " témoigne d'un sectarisme qui empêche de poser des arguments afin de débattre sereinement. Vous reprenez à votre compte la polémique actuellement en cours dans la classe politique et les média béninois tendant à discréditer ce valereux compatriote après sa nomination au poste de 1er ministre.
Il est français et béninois comme l'autorisent les lois des 2 pays, dans le cadre de la bi nationalité. Il est donc totalement légitime pour occuper ce poste. Par ailleurs son parcours et donc l'xpérience acquise sont utile pour la remise en ordre nécessaire des institutions de notre pays. Et le plus grand mal que l'on devrait lui souhaiter est de réussir.
Les arguments développés au sujet de la fille, du père, de l'oncle,… discréditent l'apport que vous pouvez verser au débat sur le redressement du Bénin. Mettons de côté les rancoeurs et cette histoire de colons et contribuons à l'émergence de nouvelles et bonnes idées pour notre pays.
en tout cas chacun à son sort.bonne chance à zinsou
reponseà sky john
ce n est pas son pére qui était president mais son oncleson pére était professeur de chirurgie à dakar
votre haine apparente vous induit en erreur.
des talents comme le sien l afrique en aura de plus en plus besoin
Sans nul doute le parcours est ronflant, mais reste à savoir si l'homme sera aussi intelligent pour faire avec le contexte socio-politique africain et particulièrement béninois et pouvoir faire ses preuves. Encore que tout dépend de la mission qui est la sienne à la tête d'un gouvernement qui a moins d'un an devant lui.
Est-ce que notre super Président pourra t-il laisser réellement la main à Mr Lionnel cadre de classe exceptionnelle pour qu'il fasse ses preuves afin de redonner au peuple beninois l'espoir de voir notre cher pays sortir du gouffre dans lequel l'a plongé notre Sin Yinwè ou courant Yindié depuis 2006 à ce jour?
Si effectivement, il sera le dauphin,nous ne pouvons que féliciter Yayi de ce choix car enfin l'occasion de redonner le pouvoir au Sud apres le Nord de 2001-2016; le centre de 2006-2016
Pour que Lionnel réussisse à avoir la confiance de ses compatriotes, il lui faudra poser des actes suivants:
– Ramener au pays et réétablir nos compatriotes en exile dans leurs droits: Patrice Talon, Ozias S, Angelo H……..
– Liberer l'ORTB,
– Interdire les marches de soutien à Yayi,
– Publier les résultats des audits et demander aux coupables de répondre de leurs faits,
– Rembourser les grugés d'ICC service.
Il s'agira de travailler pour la justice et la vérité sans se soucier de 2016 dans un premier temps.
Cordialement;
"Libérer l'ORTB" et … "Interdire les marches de soutien à Yayi". Deux idées antagonistes non ? Si on veut démocratie exemplaire, ce qui semble être votre cas on devra éviter ce type d'obstacles.
L'af est attachée e sera libre quand ses ressources seront libérées et exploitées par elle même e non les yèhoués ki rodent tjrs e kan un pays du continent tend à sortir la tête, on l'engoufre par des guerres fratricides e o mêm moment ses ressources sont pompées à gde echelle .Je n'en veux pour preuve les cas de la ci -de la ly- du ni- du ga bientôt etc.
Chers yèhoués libérés l'afrik………………………………………………
Personnellement, je ne suis pas toujours tendre avec les personnalites francaises et surtout la plupart des Africains qui sont nes ou ont grandi en France dont l'attitude a l'egard de l'Afrique est souvent condscendandante ou meprisante, en tout cas le plus souvent "alienee". Mais Monsieur Zinsou est un exception a tout pont de vue. C'est un homme d'une grande intelligence et d'une plus grande honnetete et modestie comme en atteste cette interview ou ses succes (mais aussi ses echecs) nous sont exposes sans qu'il s'en montre gene en quoi que ce soit. Il me rappelle invariablement Tidiane Thiam, autre Africain a la reussite execeptionnelle. A la difference de beaucoup d'autres qui toujours se livrent au jeu favori de "l'african bashing", il est tres fier de ses origines, un peu comme le president Obama, ne doute jamais de nos capacites et ne rate jamais une occasion de montrer tout ce qui se fait de grand sur le continent ou de defendre les interets de l'Afrique. C'est a ce signe qu'on reconnait les grands hommes.
Je luis souhaite bonne chance dans ses nouvelles fonctions et j'espere qu'il ira le plus loin possible. En tout cas la jeunesse africaine a beaucoup d'admiration pour lui.
J'abonde dans le même sens ; Lionel Zinsou est tout simplement l'homme de la situation au Bénin. Tout le mal que je lui souhaite est de réussir ces élections présidentielles.
Toutes mes Félicitations, Monsieur Zinsou. Pragmatique, j'ose affirmer que :
Qquelque soit le talent et les compétences que vous détenez Monsieur Zinsou, à vous tout seul, vous n'arriverez à rien car il s'agit d'un système. En revanche, si votre nomination pour laquelle je vous adresse mes plus vives félicitations devait nous servir à quelquechose, il faudra bien qu'un véritable changement de MENTALITES à tous niveaux de la société béninoise soit la priorité des priorités. Depuis le sommet du pouvoir jusqu'aux confins de ses orteils. Ce n'est qu'à cette seule condition que la gangrenne actuelle pourra être combattue. Comment parvenir au changement de mentalité de l'ensemble des béninois ddans ce système ? Monsieur ZINSOU, avec vos compétences éprouvées je souhaite qu'une telle priorité aide à refonder tout un système en naufrage. J'ai quelques petites idées et me tiens volontiers à votre disposition.
Diomède Toïhen
Toutes mes Félicitations!
À mon Tonton Mr Lionel Zinsou pour avoir accepté enfin nous éclairer, mais comme l'a su bien dire le Président OBAMA l’Afrique n'a pas besoin d'hommes forts mais d'Institutions fortes. Accepter que je note avec vous et avec beaucoup de respects que le Président américain a oublié d'ajouter "d'Institutions fortes avec à la tête des hommes éclairés et d'esprit curieux". Les Etats africains doivent être dirigés de nos jours par des africains qui ont appris, car il faut apprendre avant d'entreprendre. Et nous sommes tous d’accords que le Premier Ministre Mr Lionel Zinsou a véritablement appris pour nous indiquer la voie à suivre pour amorcer l’émergence tant prôner pour notre cher pays le Bénin.
SVP Mr le Premier Ministre nous avons un problème au Bénin nous n’avons pas la culture de travail en équipe, et pour preuve jeter un regard sur tous les projets allant dans le sens de l’emploi des jeunes. Vous constaterez qu’il y a une inadéquation entre les fonds investis et l’impact socio-économique. Alors nous devons apprendre à travailler ensemble, nous devons forger une nouvelle conscience au sein de la jeunesse et nous inculquer que le rêve de construire sa maison et de s’acheter une voiture est bien possible même sans gruger son ami.
Je vous souhaite beaucoup de courage, et si un enfant arrive à marcher à moins d’un an vous êtes capable de mettre le Bénin sur la voie de l’émergence à moins d’un an. Je ne peux même pas douter de vos compétences mais SVP montrer au peuple béninois que les faits parlent mieux que les tambours et trompettes.
Merci !!!
Bonjour à tous,
félicitations pour la qualité de votre site et bravo pour la hauteur des débats; fait rare à ma connaissance sur les sites afro.
Cela dit, il est curieux de constater que PAI Partners, sur son site officiel ne donne indication d'un quelconque investissement vers le marché émergent qu'est l' Afrique. N'est ce pas bien curieux?
Bonjour à vous
Je crois que Monsieur Lionel ZINSOU est une chance et une opportunité à saisir par les béninois si le développement de ce pays nous préoccupe. Pour ma part, c'est l'homme idéal qu'il faut pour le bénin. Faisons des analyses objectives pour voir ce que l'homme peut pour le pays.Je ne doute à aucun moment des capacités intrinsès et qualités intrinsèques de l'homme. En effet, j'invite les uns et les autres à faire des analyses de fonds. Il remettra le Bénin sur la voie de développement avec bien sûr l'accompagnement de l'administration béninoise. Les béninois ne regretteront pas au cas ou il s acceptent de le porter au pouvoir. Répondons à une question majeure: Est-il capable d'apporter sa pierre à l'édifice pour la construction de la nation béninoise? Si oui, alors il ne nous reste qu'à passer à l'acte que de s'attarder sur des futilités.
Merci
Bonjour mon President !
moi cest Ange michel AGBETOU J sui un consultan en developpement local et co promoteur dun start-up au Benin. j vous remercie et j vous felicite pour avoir accepté mettre a la disposition de notre pays votre leadership eclairé et vos riches experiencs de gestion. J veux vous rencontrer pour travailler avec vous. j sui a calavi. j sui membre dun grand groupe de jeune a Calavi. j sui joignable au 96988025/65729068
Du courage à vous Monsieur. Que le Seigneur dispose en votre possession le pays.
Dieu vous bénisse
je vois en vous beaucoup de qualité!!! mais la question est de savoir si vous etre vraiment pret pour devenir Président dans un pays que vous ne connaissez pas vraiment les réalités?
Commentaire: Vous êtes une valeur pertinente pour l'Afrique et avec une stratégie très utile pour différentes gouvernes dans le monde. Autrement dit, vous êtes une référence. Dieu veille sur vous et vous préserve pour nous.
Bonjour, je crois Leonel ZINSOU, aime le Bénin. Il est un cadre compétent qui a fait ses preuves ailleurs. Laissons Dieu faire son oeuvre! Car c'est Lui qui donne le pouvoir aux hommes qui le respectement evidemment. Bonne chance à Lionel ZINSOU! Que Dieu le Bénisse!
L'Afrique est riche et fière de ses dignes filles et fils. Le Professeur Louis Lionel Zinsou est le parangon de l'intelligence africaine. Il constitue la preuve tout à la fois vivante et élogieuse de l'Afrique qui gagne. Que le Seigneur poursuive et achève en lui ce qu'Il a su si bien commencer.