Au Kenya, les petits exploitants agricoles peuvent désormais stocker et gérer les données sur la teneur en pesticides de leurs récoltes avant de les exporter, grâce à une plateforme mobile de type « cloud » qui assure le suivi des résidus de pesticides dans les fruits et légumes. Selon le quotidien kényan Business Daily, le logiciel Farmforce, que l’on doit à Syngenta, la Fondation suisse pour une agriculture durable, va progressivement remplacer la tenue manuelle de registres par une version en ligne qui pourra être consultée gratuitement par les agriculteurs via un téléphone mobile.
Appuyée par le Gouvernement suisse, la Fondation Syngenta a développé en 2011 une plateforme de 2 millions de dollars avec l’aide d’une équipe suisse et d’une équipe de soutien kényane.
En outre, cette technologie n’est pas limitée à l’horticulture et peut être utilisée pour tous types de cultures. Déjà, le Ghana, le Guatemala, l’Indonésie, le Nigéria et le Zimbabwe ont exprimé leur intérêt pour cette plateforme.
Selon le recueil de référence 2011 de la Banque mondiale sur les TIC dans l’agriculture, le Kenya, avec 5 millions d’agriculteurs, constitue un foyer d’innovation technologique pour la communauté agricole.
L’Ouganda utilise une plateforme mobile de type « cloud » pour regrouper les informations agricoles et les services financiers conçus pour les petits exploitants, rapporte le Christian Science Monitor. C’est ainsi que les agriculteurs peuvent commander et payer des semences et des engrais à partir de leurs téléphones portables, et vendre leurs produits en ayant recours au même service.
Geoffrey Kamadi
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