<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0in;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;text-justify:inter-ideograph;text-indent:14.2pt;mso-layout-grid-align:
none;text-autospace:none »>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0in;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;text-justify:inter-ideograph;text-indent:14.2pt;mso-layout-grid-align:
none;text-autospace:none »>Lutter contre les inégalités de genre
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0in;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;text-justify:inter-ideograph;text-indent:14.2pt;mso-layout-grid-align:
none;text-autospace:none »>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0in;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;text-justify:inter-ideograph;text-indent:14.2pt;mso-layout-grid-align:
none;text-autospace:none »>Lutter contre le sida implique aussi de lutter contre les inégalités de sexe et de genre, contre les tabous sexuels, et pour la défense de la femme, qui reste la principale victime de l'épidémie (60% des cas[1]). La tendance générale semble être à la reconnaissance des barrières économiques, sociales et culturelles qui empêchent la femme d'accéder aux soins antirétroviraux, et à leur dépassement. Presque 30% des femmes entre 15 et 49 ans ont accès aux programmes de dépistage du sida en Zambie, et cela s'élève 45% des femmes au Lesotho (contre 25% des hommes) ; cette couverture ne dépasse cependant pas les 5% à Madagascar. <span lang="FR" style="font-size:10.0pt;line-height:
115%;mso-bidi-font-family:Calibri »>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0in;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;text-justify:inter-ideograph;text-indent:14.2pt;mso-layout-grid-align:
none;text-autospace:none »>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0in;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;text-justify:inter-ideograph;text-indent:14.2pt;mso-layout-grid-align:
none;text-autospace:none »>Une lutte efficace contre le sida passera de plus par la reconnaissance que certaines pratiques sexuelles (partenaires multiples, rapports non protégés) peuvent avoir un profond ancrage culturel, et que leur transgression peut avoir un fort impact social sur les individus. Le programme Stepping Stones, présent aujourd'hui dans une trentaine de pays, tente de répondre à cette demande en incitant le dialogue intergénérationnel et inter-genres, à l'échelle nationale autant qu'à l'échelle locale. Ces efforts semblent porter leurs fruits : on constate une augmentation significative de l'usage du préservatif parmi les participants.
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0in;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;text-justify:inter-ideograph;text-indent:14.2pt;mso-layout-grid-align:
none;text-autospace:none »>Un même besoin de faire évoluer en douceur les mentalités se ressent lorsque l'on observe la stigmatisation et la discrimination dont souffrent les personnes séropositives ; mais également les travailleurs du sexe, les homosexuels et les transsexuels – des populations victimes de violence et au sein desquelles l'incidence du virus reste élevée. Là encore, des mesures spécifiques de protection, passant également par l'information et le dialogue restent les deux leviers à privilégier.
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0in;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;text-justify:inter-ideograph;text-indent:14.2pt;mso-layout-grid-align:
none;text-autospace:none »>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0in;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;text-justify:inter-ideograph;text-indent:14.2pt;mso-layout-grid-align:
none;text-autospace:none »>Favoriser le leadership
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justify;text-justify:inter-ideograph;text-indent:14.2pt;mso-layout-grid-align:
none;text-autospace:none »> L’interdépendance de la maladie à d'autres préoccupations développementales rend son éradication pour le moins compliquée. Les progrès sont d'autant plus difficiles que tous les pays ne jouissent pas des mêmes atouts dans cette lutte ; on s'aperçoit bien, et les organismes internationaux marquent cette différence, que lutter contre le sida ne signifie pas la même chose en Afrique orientale et australe qu’en Afrique centrale et occidentale. Il n'y a pas non plus de politique commune à l'échelle régionale et subrégionale. Ces différences entre Etats tiennent à la Les annonces ont ete faites pour des postes de manager d’affilies, concepteur de jeux , directeur financier et analyste des risques. variété des contextes politiques et économiques africains, qui favorisent ou non les progrès sociaux. L'absence d'une société civile unifiée, de pouvoirs politiques cohérents et la guerre (comme en RDC où les programmes contre le sida sont minimes) You just need to sign up for the VIP membership and the casino games you will get to play won’t be available for others. sont autant de facteurs qui influent sur la réponse publique à la maladie. Le sentiment d'urgence en est un autre : la différence majeure entre la moitié Est-Sud et la moitié Centre-Ouest du continent est que la première souffre d'hyper-endémie, tandis que la seconde est, comparativement, plus épargnée.
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0in;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;text-justify:inter-ideograph;text-indent:14.2pt;mso-layout-grid-align:
none;text-autospace:none »> Ce dont les pays ont urgemment besoin aujourd'hui, c'est d'un leadership soutenu, de pouvoirs politiques qui se sentent concernés par cette lutte et qui ne se reposent pas uniquement sur l'action conduite à la marge par la communauté internationale. Les engagements répétés des leaders africains indiquent peut-être leur reconnaissance du problème et de sa nature urgente, mais l'existence de leaders impliqués, à l'image du Président Museveni en Ouganda au début des années 1990, est loin d'être systématique.
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0in;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;text-justify:inter-ideograph;text-indent:14.2pt;mso-layout-grid-align:
none;text-autospace:none »> Il est notamment à regretter (et c'est ce que fait l'ONUSIDA dans rapport de 2011) que la classe politique ne soit pas toujours réceptive aux innovations médicales et à l'évolution des recommandations scientifiques : la plupart des médicaments antirétroviraux utilisés sur le continent sont de première génération, qui sont les moins chers, mais aussi potentiellement moins efficaces. La névirapine en dose unique, qui aide à prévenir la transmission du VIH de la mère à l'enfant est encore utilisée dans dix-sept pays, alors que la communauté internationale l'a rejetée pour son manque d'efficacité et œuvre aujourd'hui à son remplacement. L'usage du préservatif, à la base de la lutte contre la propagation du virus, augmente dans de nombreux pays, notamment dans ceux les plus frappés par l'épidémie (comme l'Afrique du Sud, le pays le plus touché et où le taux d'usage est le plus élevé aujourd'hui), mais reste généralement faible. La circoncision masculine, une méthode promue depuis 2005 pour sa capacité à réduire de 50% les risques d'infection, reste une pratique régionalement différenciée, notamment en raison de son important enracinement culturel[2].
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0in;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;text-justify:inter-ideograph;text-indent:14.2pt;mso-layout-grid-align:
none;text-autospace:none »> Le manque de médicaments, de personnel soignant qualifié, de services sanitaires et notamment prénatals, sont des freins à l'avancement de la lutte contre le sida sur le continent. Le problème majeur est et demeure le manque de ressources. Les programmes de lutte contre le sida dans la majorité des pays d'Afrique sub-saharienne dépendent toujours financièrement à 90% des fonds internationaux. Peu de pays, comme le Botswana, l'Angola ou l'Afrique du Sud, peuvent se targuer de posséder des ressources propres suffisantes pour à la fois conserver leur indépendance financière et offrir une réponse efficace à la maladie. L'un des objectifs de la déclaration d'Abuja de 2001, qui était qu'au moins 15% des budgets publics nationaux soient consacrés à la lutte contre le sida, est encore loin d'être atteint, en raison notamment de l'incapacité des gouvernants à tenter de diversifier leurs ressources financières sans avoir recours aux prêts internationaux.
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0in;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;text-justify:inter-ideograph;text-indent:14.2pt;mso-layout-grid-align:
none;text-autospace:none »> En 2011, le Fonds Mondial pour la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (créé en 2001) a distribué trois milliards de dollars aux pays africains ; son budget provisoire pour 2012 est de 2 milliards. Aussi impressionnants soient-ils, ces sommes distribuées aux pays les plus nécessiteux et affichant le plus de bonne volonté restent clairement insuffisants. Ce sont par ailleurs des politiques financières du 'jour le jour', qui ne favorisent pas assez l'investissement de long terme dans les pays concernés, et ce en vue de leur autonomie, notamment en matière pharmaceutique. "Appropriation et responsabilité partagée" reste un mot d'ordre, non une réalité.
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justify;text-justify:inter-ideograph;text-indent:14.2pt;mso-layout-grid-align:
none;text-autospace:none »><span lang="FR" style="font-size:10.0pt;line-height:
115%;mso-bidi-font-family:Calibri »>
Félix Duterte
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0in;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;text-justify:inter-ideograph;text-indent:14.2pt;mso-layout-grid-align:
none;text-autospace:none »>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0in;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;text-justify:inter-ideograph;text-indent:14.2pt;mso-layout-grid-align:
none;text-autospace:none »>Sources:
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0in;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;text-justify:inter-ideograph;text-indent:14.2pt;mso-layout-grid-align:
none;text-autospace:none »>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0in;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;text-justify:inter-ideograph;text-indent:14.2pt;mso-layout-grid-align:
none;text-autospace:none »>Kerouedan Dominique (ed.), Santé internationale. Les enjeux de santé au Sud, Paris, Presses de Sciences Po « Hors collection », 2011.<span lang="FR" style="font-size:10.0pt;line-height:
115%;mso-bidi-font-family:Calibri »>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0in;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;text-justify:inter-ideograph;text-indent:14.2pt;mso-layout-grid-align:
none;text-autospace:none »>ONUSIDA, Le sida 30 ans après : un tournant pour les nations, Bibliothèque de l'OMS, 2011.<span lang="FR" style="font-size:10.0pt;line-height:
115%;mso-bidi-font-family:Calibri »>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0in;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;text-justify:inter-ideograph;text-indent:14.2pt;mso-layout-grid-align:
none;text-autospace:none »>ONUSIDA, Rapport sur l'épidémie mondiale de sida, 2010.<span lang="FR" style="font-size:10.0pt;line-height:
115%;mso-bidi-font-family:Calibri »>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0in;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;text-justify:inter-ideograph;text-indent:14.2pt;mso-layout-grid-align:
none;text-autospace:none »>ONUSIDA, Sida et crise de la dépendance : pour des solutions africaines, 2010.<span lang="FR" style="font-size:10.0pt;line-height:
115%;mso-bidi-font-family:Calibri »>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0in;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;text-justify:inter-ideograph;text-indent:14.2pt;mso-layout-grid-align:
none;text-autospace:none »>UNAIDS, Global HIV/AIDS Response: Epidemic update and health sector progress towards Universal Access, Progress report, 2011.<span style="font-size:10.0pt;line-height:115%;
mso-bidi-font-family:Calibri;mso-ansi-language:EN-US »>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom:0in;margin-bottom:.0001pt;text-align:
justify;text-justify:inter-ideograph;text-indent:14.2pt;mso-layout-grid-align:
none;text-autospace:none »>UNAIDS, Data Table, 2011.<span lang="FR" style="font-size:10.0pt;line-height:
115%;mso-bidi-font-family:Calibri »>
[1] Pour les 15-24 ans, cette proportion atteint les 75%.
14.2pt;mso-layout-grid-align:none;text-autospace:none »>[2] Sept pays (Kenya, Malawi, Rwanda, Afrique du Sud, Swaziland, Zambie, Zimbabwe) où la pratique est traditionnellement peu répandue, ont pris les devants en lançant des programmes nationaux qui ont permis de multiplier par quatre le nombre d'hommes circoncis entre 2009 et 2010.
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