« Je pleurais pour leurs mères. Je pleurais pour tout ce qu’ils n’ont pas vécu » Allah n’est pas obligé,[1] Ahmadou Kourouma
20 novembre 1989. Le mur de Berlin est tombé depuis quelques jours, la guerre froide vit ses dernières heures et l’UNICEF –le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance- réussit l’exploit de réunir les Etats-membres de l’ONU autour d’un texte qui sera adopté à l’unanimité : la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE). A ce jour, seuls trois pays ne l’ont pas ratifiée : le sud-Soudan, la Somalie et les Etats-Unis.
En 1994, alors que le continent africain connait déjà plusieurs conflits, une commission présidée par Mme Graça Machel est chargée de mener une étude sur l’impact des conflits armés sur les enfants. Le rapport rendu en 1996 porte sur, entre autres, les enfants réfugiés, les enfants victimes d’exploitation sexuelle et les enfants-soldats. C’est sur les recommandations de cette commission que nait le Bureau du représentant spécial du sécrétaire général des Nations Unies pour les enfants et les conflits armés, dirigé depuis juillet 2012 par l’Algérienne Leïla Zerrougui.
Pour une définition juridique du terme d’enfant-soldat il faut attendre l’année 2007 et les Principes de Paris: un enfant-soldat est une personne âgée de moins de 18 ans associée aux groupes et forces armés. Ils sont entre 250 et 300.000 enfants (filles et garçons) à être associés aux groupes et forces armés à travers le monde : en Afrique, en Asie et en Amérique Latine et sont recrutés pour certains dès l’âge de cinq ans…
Les enfants-soldats en Afrique
S'il n'en a pas l'exclusivité, le seul continent africain compte 1/3 des enfants-soldats de la planète, la majorité en République Démocratique du Congo. Rien que pour l’année 2011, le Bureau des Nations Unies pour le sort des enfants en période de conflit a relevé 272 nouveaux cas de recrutements dans ce pays, 12 de ces enfants avaient moins de 10 ans… Plus récemment, et dès le début des conflits, l’UNICEF et toutes les organisations de protection de l’enfance ont alerté l’opinion sur la présence d’enfants parmi les combattants en République centrafricaine et au Mali. Aujourd'hui les forces de la coalition franco-africaine intervenant au Mali font face, parfois aussi… à des enfants – problème bien plus important que les éventuelles retombées politiques en France de l'intervention.
Les causes du phénomène sont nombreuses, la première étant… la guerre elle-même et tout ce qui peut la motiver : les richesses, les matières premières, les relents nationalistes, les revendications ethniques, le pouvoir… et aussi la mentalité même d’un enfant, vulnérable et par là, hautement influençable. Drogués, manipulés, les enfants deviennent très vite de redoutables machines à tuer qui font la guerre à l’âge où d’autres se contentent d’y jouer.
En 1996, le rapport Machel alertait sur une cause peu évoquée généralement : la libre circulation des armes légères. Un AK-47 (Kalachnikov) ne coûtait, à l’époque, pas plus cher qu’une chèvre en Ouganda ou qu’un poulet au Kenya. Les enfants participent donc activement aux conflits aussi parce qu’il y a des armes à leur portée.
Très peu d’enfants s’engagent « volontairement ». Quel sens donner, de toute façon, à la « volonté » d’un enfant qui rejoint un groupe armé, en remplacement de la cellule familiale qu’il n’a plus ou encore au geste du petit garçon nourri aux films américains où le héros ne meurt jamais ? Le recrutement forcé est le mode le plus courant, l’armée de Joseph Kony, la Lord Resistance Army (LRA) s’en est fait une spécialité. Repoussée-officiellement- depuis 2006 hors des frontières ougandaises, la LRA continue de sévir dans la sous-région : en RDC, en République centrafricaine et au sud-Soudan. Son mode d’action : les enlèvements dans les lieux de rassemblement de la population : écoles, églises, marchés…tous les soirs des centaines de familles se déplacent pour dormir en lieu sûr et préserver leurs enfants des rafles de la LRA.
L’enrôlement d’enfants n’est pas le fait de seuls groupes rebelles, en Somalie, c’est l’armée nationale elle-même qui recrute des enfants. Les plus jeunes ont cinq ans, « s’ils peuvent tenir debout, ils peuvent tenir une arme ».
Le programme DDR
En réponse au phénomène des enfants-soldats, L’UNICEF a mis en place dans les années 90 le programme DDR : Démobilisation, Désarmement, Réhabilitation.
Démobiliser les enfants : les sortir du groupe armé. C’est la première phase du programme, qui consiste à se rendre auprès des chefs de guerre pour sortir les mineurs de leurs rangs. Recruter des enfants pour faire la guerre est un crime de guerre selon le statut de la Cour Pénale Internationale ; il est donc évident que les chefs de guerre ne se vantent pas de compter des enfants dans leurs rangs. Dans des régions reculées d’Afrique où les naissances ne sont pas répertoriées, il n’y a souvent aucun moyen officiel d’identifier des mineurs, sauf à pratiquer une politique au faciès…les travailleurs de l’UNICEF agissent donc en collaboration avec les communautés et en République centrafricaine, par exemple, recueillent les témoignages de familles dont les enfants ont été enlevés par la LRA.
Désarmer : On pourra ici avec profit se reporter au témoignage de Lucien Badjoko, ancien enfant-soldat de la RDC, auteur du livre « J’étais enfant-soldat » et président de l’Ambassade des Jeunes Victimes de Guerre. Il raconte dans son livre ce moment primordial où il a enfin consenti à se défaire de l’arme qu’il avait gardée. Ce moment qui, plus que celui de la démobilisation, a marqué son véritable retour dans la vie civile. Lorsque les adultes échouent dans leur rôle de protection des enfants et que ceux-ci se retrouvent à, non plus jouer à la guerre mais à la faire, l’arme devient leurs père et mère. Les désarmer est un processus important dans le travail de réinsertion, on leur prend leurs armes pour leur réapprendre à avoir de nouveau foi dans les normes de la société.
Réhabilitation ou réinsertion : c’est la phase la plus longue et la plus difficile du programme. Après les deux premières phases, les enfants sont conduits dans un centre de réinsertion où ils sont encadrés par des médecins, des éducateurs, des psychologues et autres professionnels de l’enfance. Là ils reprennent les études pour les plus jeunes et/ou apprennent un métier avant de regagner leur communauté d’origine. Ça c’est la théorie.
En pratique, comment réinsère-t-on en quelques mois un adolescent de 15 ans qui fait la guerre depuis qu’il a 5 ans ? Comment réhabilite- t-on une jeune fille de 16 ans, enlevée à l’âge de 12 et enceinte de son ravisseur ? Comment redevient-on humain ?
Quiconque a côtoyé des militaires démobilisés sait la difficulté qui est la leur de comprendre, d’accepter et d’obéir aux règles de la vie civile, la difficulté n’est pas moindre lorsqu’il s’agit d’enfants. « Relâchés » dans une communauté qui en a peur (ils ont tué, ils peuvent recommencer), les enfants associés aux groupes et forces armés se heurtent au double défi de se reconstruire et de reconstruire le lien social brisé, se prouver et prouver aux autres, tout le temps, qu’on est digne de faire de nouveau partie du groupe.
Pourtant, au-delà des acteurs institutionnels, le travail de réinsertion d’un ancien enfant-soldat revient à la communauté elle-même. A l’instar de cette grand-mère libérienne qui, au sortir de la guerre, a récupéré des dizaines d’enfants dans sa maison pour les mettre au travail, réhabiliter un enfant, l’inclure de nouveau dans le groupe social doit être l’œuvre de tous les autres membres de ce groupe. La reconstruction des enfants passe aussi par la phase –indispensable- du procès. Le procès fait à ceux qui les ont recrutés. Les victimes d’un crime disent volontiers qu’elles attendent impatiemment le procès de l’auteur du crime, cela ne va rien changer aux faits. Certes. Mais le procès officialise les rôles, le procès dit à un enfant torturé par ce qu’il a vu et ce qu’il a fait, qu’en réalité c’est lui la victime.
Avancées récentes
En juillet 2012 la CPI a rendu son tout premier verdict qui a vu la condamnation du congolais Thomas Lubanga pour, entre autres crimes de guerre, l’enrôlement d’enfants. Mr Lubanga ayant fait appel de la décision, l’affaire est pendante devant la Cour et le procureur, Mme Fatou Bensouda, a requis non seulement une nouvelle condamnation mais aussi l’augmentation de la peine. Peu importe le verdict – de condamnation, de toute façon- ce procès remplit la première fonction de la peine : l’exemplarité. Il dit surtout aux enfants encore mobilisés, que le monde est au courant de ce qui se passe et qu'il ne les oublie pas.
Le 2 avril dernier a vu l’aboutissement d’une campagne de 20 ans mené par Amnesty International pour un traité régulant le commerce des armes. Un projet de traité a été adopté à l’ONU et le texte devrait être voté en juin. Selon l’UNICEF, plus de 100.000 enfants auraient bénéficié du programme DDR depuis sa création.
Il y a entre 250 et 300.000 enfants associés aux groupes et forces armés dans le monde et je ne veux pas croire qu’il n’est pas possible de mettre fin au phénomène. Il continue aussi –surtout- à cause du sentiment d’impunité qu’ont les seigneurs de guerre. Les autorités américaines ont ainsi annoncé le 4 avril dernier avoir suspendu la recherche de Joseph Kony, cette fameuse chasse à l’homme que la campagne « Stop Kony 2012 » avait lancé.
Si les Etats-Unis n'ont pas ratifié la CIDE, des progrès en dents de scie ont été réalisés. En 2008 l’administration Bush a adopté l’exceptionnel « Child Soldier Prevention Act ». Le CSPA est un texte de consensus, proposé par deux sénateurs, l’un démocrate, l’autre républicain par lequel les Etats-Unis s’engagent à suspendre leur soutien financier à destination de pays qui enrôlent des enfants, le texte élève en crime fédéral le recrutement d’enfants de moins de 15 ans et donne même compétence universelle aux juridictions américaines pour juger quiconque se rendrait coupable de tels faits. En octobre 2012, au Clinton Global Initiative le Président Obama alla beaucoup plus loin : «lorsqu’un petit garçon est kidnappé, transformé en enfant-soldat et forcé de tuer, cela s’apparente à de l’esclavage. C’est barbare, c’est mal et de telles pratiques n’ont pas leur place dans un monde civilisé ». Quelques temps après, la même administration Obama introduisait une dérogation au CSPA, exemptant certains pays comme le Yemen, le Tchad… et la RDC des rigueurs de la loi. La route est encore longue. Pendant ce temps des enfants continuent de devoir affronter, subir ou participer aux affres de la guerre.
En 1990, le journaliste français Gilles de Maistre, a réalisé un documentaire édifiant : « j’ai 12 ans et je fais la guerre ». A la question « que voudrais-tu faire quand tu seras grand ? », le petit Lazare, « ancien combattant » ( !) du Mozambique, prisonnier de guerre à 12 ans, détourne les yeux, hausse les épaules et répond : « je voudrais être un enfant »…
J’ai 12 ans et je fais la guerre (reportage… par stranglerman
[1] Allah n’est pas obligé est un roman contant les aventures de Birahima, enfant-soldat au Liberia
Crédits photo : (1) Enfant dans un camp rebelle, dans le nord-est de la République Centrafricaine Credits: Pierre Holtz | UNICEF CAR | www.hdptcar.net; (2) Photo prise en octobre 2007 dans le Nord-Kivu, d'un ex-enfant soldat dans un atelier de réinsertion. @http://www.flickr.com/photos/endrevestvik/
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Très bel article, Bravo à l'auteure! Cependant nous avons hâte de savoir en quoi consiste la "Réhabilitation" du programme DDR..!
Erreur du programme. Une partie de l'article n'apparaissait pas. L'erreur est réparée, merci de l'avoir indiquée.
Excellent (et triste) article! Ce problème soulevé par Kourouma dans Allah n'est pas obligé montre bien les sinuosités du chemin que l'Afrique doit encore parcourir. L'attitude de l'administration Obama qui a fait ces faveurs à quelques pays est déplorable! La guerre en soi est mauvaise, autoriser des gens à y enrôler des enfants est innommbale. Il faut aussi se poser la question de l'impact réel des textes onusiens sur ce phénomène, et peut-être rendre leurs dispositions obligatoires pour tous les pays, même les non-signataires. Difficile en droit international, mais pas impossible…
Bonsoir MMM et merci!
L'impact réel des textes onusiens dans ce domaine est, je pense, le même que presque tous les textes de droit international: relatif! ils ont l'effet que les Etats veulent bien leur donner. Je questionne l'efficacité de règles sans sanctions laissées à la discrétion des Etats mais je suis aussi consciente que ces derniers ne voudraient jamais renoncer à leur sacro-saint principe de souveraineté.
J'ai envie de dire que la solution serait qu'il n'y ait plus de guerres mais ça…
En attendant on doit poursuivre ceux qui se rendent coupables d'enrôlement d'enfants sinon ces derniers sont placés dans cette situation inconfortable entre victime au sens de la loi et bourreau en pratique. Peu importe les critiques (souvent justifiées) que l'on peut adresser à la justice pénale internationale, un chef de guerre arrêté, c'est un message qu'on envoie aux autres et à leurs victimes. Mais la CPI n'a pas de police, elle dépend entièrement des Etats sur ce point, on en revient donc au même constat: manque de réelle volonté politique…cela dit, la CPI n'a qu'une compétence subsidiaire, les Etats peuvent eux-mêmes juger leurs ressortissants et devraient le faire…puisqu'ils sont souverains.
la contrainte dont a besoin une sanction pour être effectivement appliquée est impossible avoir dans une organisation universelle comme l'ONU. Ce qui est du en partie à la contrarièté des intérêts et des idéologies des différents Etats la composant.Par contre, cela devient plus possible dans des cadres plus réduits comme les espaces régionaux ou régionaux d'intégration par le droit.Cadres dans lesquels les Etats consentent à un abandon partiel de souveraineté. Or si l'on sait que la plupart des guerres en Afrique voient se confronter des pays appartenant au même espace d'intégration, il nous devient difficile de croire que l'organisation qui a prise sur cet espace soit dans les meilleures dispositions pour resoudre de tels situations. Je suis d'accord avec Tity pour qu'on poursuive les coupables d'enrolement. Je pense aussi qu'il faut poursuivre ceux qui créent les conditions de la guerre ceux qui l'alimentent et que la TPI ait le courage de lancer des mandats contre les grands assassins d'europe et d'amérique.
Bonjour Oumar.
La plupart des Etats membres de l'UA dont le Tchad et la RDC ont signé la Charte africaine des droits de l'enfant qui reprend en substance les acquis de la CIDE, par rapport à laquelle elle a d'ailleurs une force juridique inférieure. Donc le premier texte international à la lumière duquel il faut appréhender le phénomène des enfants-soldats reste la CIDE.
Pour ce qui est d'agir en amont pour sanctionner tous les acteurs indirects du problème, c'est en ce sens que les ONG menées par Amnesty se sont battues pour faire adopter le traité régulant la circulation des armes légères. Une action, parmi d'autres mais une importante! maintenant, "lancer des mandats contre les grands assassins d'Europe et d'Amérique", oui…si les "assassins" veulent bien être poursuivis…
Merci de cet article ! Néanmoins, je veux attirer votre attention sur un passage.
Vous: "Pour une définition juridique du terme d’enfant-soldat il faut attendre l’année 2007 et les Principes de Paris: un enfant-soldat est une personne âgée de moins de 18 ans associée aux groupes et forces armés."
Moi:
1) D'abord, il serait un peu difficile de parler de "définition juridique" pour les principes de Paris. Car, il faut d'abord s'interroger sur la nature juridique du texte. Ce texte sur les principes de Paris a été adopté lors d'une conférence internationale organisée par l'UNICEF. Ce n'est ni un Traité, ni une Convention…! Je ne vois en aucun cas sa nature juridique !
2) Ensuite, les Principes de Paris de 2007 ne parlent pas d'enfants soldats, mais plutot « enfants associés aux forces armées ou au groupe armés » définis comme "toute personne âgée de
moins de 18 ans qui est ou a été recrutée ou employée par une force ou un groupe armé, quelque
soit la fonction qu’elle y exerce. Il peut s’agir, notamment mais pas exclusivement, d’enfants,
filles ou garçons, utilisé comme combattants, cuisiniers, porteurs, messagers, espions ou à des
fins sexuelles. Le terme ne désigne pas seulement un enfant qui participe ou a participé
directement à des hostilités." (voir p. 7)
3) Enfin, il n'a pas fallu attendre 2007 pour avoir une définition de l'enfant soldat. Les principes du Cap avaient déjà posé une définition de l'enfant-soldat qui par la suite d'ailleurs a inspiré la définition contenue dans les Principes de Paris. Dans les Principes du Cap de 1997, "le terme enfant soldat désigne toute personne âgée de moins de 18 ans enrôlée dans une force armée ou un groupe armé régulier ou irrégulier, quelle que soit la fonction qu’elle exerce, notamment mais pas exclusivement celle de cuisinier, porteur, messager, et toute personne accompagnant de tels groupes qui n’est pas un membre de leur famille. Cette définition englobe les filles recrutées à des fins sexuelles et pour des mariages forcés. Elle ne concerne donc pas uniquement les enfants qui sont armés ou qui ont porté des armes."
Cordialement,
AM
Bonjour AM et merci pour ce commentaire très complet.
1) Je parle de définition juridique, non pas au sens strict du terme, mais pour expliquer que le terme d'enfant-soldat n'est pas officiel même si c'est celui qui est largement utilisé en pratique parce que justement le terme ne désigne pas que les enfants armés et/ou qui se battent réellement. Je suis d'accord avec vous que ce n'est pas une définition juridique au sens puriste du terme, mais c'est bien reconnu par tous les organismes et généralement ceux qui s'intéressent à ce sujet comme une définition juridique et assez rigoureuse pour servir de "modèle". Les sources du droit ne sont pas forcément des textes à force obligatoire…l'UNICEF est un organe de l'ONU, il y a bien des domaines où de simples déclarations internationales sont citées comme sources du Droit. Leur réelle applicabilité est une autre question…
2) Je crois avoir un peu répondu à votre deuxième remarque dans ma première partie. Oui, le terme d'enfant-soldat n'est pas "juridique" c'est un abus de langage et c'est bien pour ça qu'il a fallu en donner une réelle définition
3) Là encore, je suis d'accord avec vous et peut-être aurais-je dû présenter les deux textes, je ne l'ai pas fait parce que les principes du Cap concernent uniquement les "enfants-soldats" en Afrique et la première partie de mon article consistait en une intro générale avant l'étude du phénomène sur le continent africain. Vous avez raison, cependant, avant 2007 les principes du Cap avaient déjà donné une définition reprise à Paris en 2007 avec la différence qu'en 2007 on ne parle plus uniquement de l'Afrique…
J'espère avoir répondu -clairement- à vos remarques. Merci encore.
Merci d'avoir apporté des réponses satisfaisantes aux préoccupations que j'ai soulevées.
Cordialement,
AM
Merci à vous pour votre intérêt.