Entretien avec Lynda Aphing-kouassi Directrice Générale du Cabinet International KAIZENE

Lynda Aphing-kouassiMère d’une petite fille de 11 ans, d’origine ivoirienne, Lynda Aphing-kouassi est la  Directrice Générale du Cabinet International KAIZENE, un des cabinet de formation de renom en Afrique basé à Londres Pall Mall Piccadilly et à Abidjan Zone 4.

Diplômée de l’université de Hull, elle a commencé à travailler dans le domaine bancaire à Santander, la Société Générale, Vaultex (une filiale du groupe HSBC) en tant que responsable d’équipe, directrice des investissements puis banquière d’affaires à Londres, membre du Conseil d’Administration de l’Organisation for Talents Within (organisation non gouvernementale à Atlanta) et membre de l’Institut des Directeurs de Londres (I.O.D). Elle milite en faveur d’une Afrique innovante, capable de prendre son destin en main à travers l’entrepreneuriat et l’autonomisation des femmes. Lynda est résolument engagée à apporter sa pierre à l’édifice pour le développement de l’Afrique.

 

ADI : Pouvez-vous nous en dire plus sur les origines du cabinet KAIZENE ?

 Tout d’abord sachez que le Cabinet KAIZENE vient du mot « Kaizen » d’origine japonaise qui une très ancienne pratique de formation qui signifie détermination, le changement pour le meilleur ainsi que la continuité dans le développement et le perfectionnement.

La pratique « Kaizen » est reconnue mondialement comme une méthode compétitive aboutissant au succès, mais est également le pilier de la stratégie d’avancement que toute organisation devrait pratiquer selon nous, car elle assimile à la fois le développement personnel et celui de l’entreprise.

Ainsi créé depuis 2015, KAIZENE, Cabinet international basé à Londres et à Abidjan, est spécialisé dans le renforcement des capacités des entreprises publiques et privées, Formations Professionnelles, compétences techniques et non techniques, Coaching, Responsabilité sociétale et Conférence annuelle sur les infrastructures et BTP à savoir :

1.DÉCEMBRE 2015 : OIL MINING AND GAS – LONDRES

2.AVRIL 2016 : SECTEUR PÉTROLIER DÉFIS ET OPPORTUNITÉS – ABIDJAN

3.OCTOBRE 2016 : ELECTRIFICATION DE L’AFRIQUE – CAPE TOWN

4.DÉCEMBRE 2017 : BTP ET INFRASTRUCTURES – DAKAR

5.DÉCEMBRE 2018 : BTP ET INFRASTRUCTURES – KIGALI

La 6ème édition est prévue en Ethiopie en Octobre 2019

 

ADI : Vous avez décidé de créer votre propre entreprise. Comment en êtes-vous arrivé là ?

Apres identification de certains problèmes axés sur le capital humain j’ai eu La volonté de contribuer au développement de nos sociétés et en particulier de fournir des services à valeur ajoutée permettant de renforcer nos capacités et de renforcer l’importance du capital humain dans les entreprises et de promouvoir les talents pour le développement de notre société.

Mon objectif est également de travailler avec les entreprises pour développer leurs missions de RSE afin de créer des actions durables pour nos pays et de contribuer à l’autonomisation de la femme.

Mais surtout parce que j’avais un rêve de grande envergure auquel je croyais vraiment qui répondait a un problème de notre société et pour lequel je travaille avec acharnement et détermination.

 

 ADI : Faites-vous face à beaucoup de concurrence ? Quelle stratégie avez-vous adopté afin de relever ce défi ?

Le marché de nos jours est de plus en plus concurrentiel, nos collaborateurs représentent alors notre atout principal.

Nous mettons l’accent sur les formations ludiques qui sont à caractère personnel, nous offrons également des formations sur mesure, un coaching en développement personnel et par-dessus tout, nous n’oublions pas nous-mêmes de nous former et de nous documenter constamment pour être les meilleures versions de nous-mêmes afin de pouvoir aider les autres à travers nos formules afin d’être les meilleures versions d’eux-mêmes. Nous travaillons aussi sur des programmes axés pour les femmes et leur développement.
 ADI : Comment avez-vous financé votre début de la phase création d’entreprise ? 

J’avais quelques économies, pas un montant énorme mais je me suis néanmoins engagée et j’ai même offert des formations gratuites afin de me faire connaitre.

J’ai surtout eu la Fondatrice de l’école Grain de soleil qui a eu confiance en nous et a accepté de nous donner une chance ce qui nous a permis d’avoir un fond de roulement pour continuer et ainsi démarra notre belle expérience.

 

ADI : Qu’en est-il du marché de la formation et du coaching en Afrique ? 

L’optimisation de nos ressources humaines nécessite d’une part la convergence entre les objectifs personnels de vos employés (liberté d’expression-image- recherche de reconnaissance mesurée), et d’autre part le développement de la culture et la vision de l’entreprise. C’est ainsi que la formation prend tout son sens. De nombreuses études démontrent l’efficacité de la formation dans la croissance de l’entreprise et dans le processus de développement d’un État. Les résultats de la formation sont concrets et mesurables tant dans la productivité que dans la montée en puissance économique du pays.

Grâce à ses effets de levier sur la croissance et l’emploi, la formation professionnelle est primordiale pour les pays développés et nos pays en développement, en zones rurales et urbaines. Elle permet d’accompagner la croissance et la compétitivité des entreprises d’une part, et prévenir l’exclusion des jeunes du marché du travail d’autre part, car vecteur d’une croissance inclusive et durable.

Le coaching est très important car, sert à réécrire notre histoire, nous permet d’impacter positivement, de créer l’inspiration en l’autre et de devenir un leader ; étant ainsi une solution pertinente et efficace qui permet d’explorer les solutions possibles pour résoudre la situation actuelle d’une personne et l’aider à définir ses actions à mettre en œuvre pour atteindre ses solutions désirées. Concernant le coaching axé sur le genre précisément des femmes, le travail s’accentue davantage sur leur développement personnel, leur personnalité, l’intelligence émotionnelle et sur leur estime de soi afin de prendre leur place dans les postes directionnels et aussi de mieux s’affirmer dans la société.

 

ADI : Quelles ont été les principales difficultés auxquelles vous avez dû faire face et qui vous suivent aujourd’hui ?

L’intégration :

Il faut apprendre à mieux connaitre son environnement et l’intégrer sans complexes. La meilleure manière de l’intégrer est d’être humble et demander de l’aide quand le besoin se présente. Rester soi-même mais faire preuve de sérieux quand il s’agit du travail. Comprendre sa motivation première.

Le genre :

Le fait d’être une femme dans le passé ne facilitait pas le sérieux durant les échanges et parfois ses échanges déviaient vers le rapport social. Il a fallu une rigueur et une fermeté pour obtenir les contrats par mérite me voyant parfois obligée de refuser certains si je sentais que l’intérêt était autre que le travail. L’absence de parité également à des postes de responsabilité il est important de regarder la femme dans le milieu du travail comme son égal et surtout lui donner la crédibilité qu’elle mérite dans ses taches.

L’estime de soi :

La connaissance de moi et la confiance en moi la détermination et la motivation m’ont beaucoup aidé à surmonter ses principales difficultés parmi d’autres car ils m’ont permis d’apprendre à avoir confiance en moi, à croire en moi et à apprécier les échecs et m’en souvenir comme des expériences positives me permettant de ne rien regretter. Par-dessus tout le support de ma famille, ma fille et mon réseau féminin m’ont permis d’aller au-delà de ses difficultés et de les surmonter avec force et ténacité. Eviter de compromettre sa moralité et ses principes.

La réputation :

Nous commettons tous des erreurs et ne pouvons pas faire l’unanimité le plus important est de continuer à travailler et croire au processus. Chaque erreur est une leçon il faut savoir se relever après ses erreurs et quelque soit la durée se relever et faire preuve de force et de détermination pour ne pas laisser la place au découragement quand les critiques ne sont pas positives. Réparer du mieux que possible ses fautes et continuer l’aventure la détermination le travail bien fait et le temps nous feront toujours surmonter le négatif et répareront toujours notre réputation. Par-dessus tout faire de son mieux pour préserver sa réputation mais continuer à prendre des risques pour se développer et de diriger selon ses principes et ses valeurs. Ne jamais laisser l’opinion négative des personnes définir qui nous sommes.

Cependant, aujourd’hui j’ai pu surmonter toutes ces difficultés et je peux affirmer qu’elles n’existent plus.

 

ADI : C’est quoi pour vous la responsabilité sociétale et quel est son importance pour les entreprises ? 

 La Responsabilité sociétale pour moi c’est le développement humain et le respect de notre Environnement.

C’est l’élément prioritaire dans le développement des entreprises. Ainsi, dans toutes les actions que nous menons (nos prestations, projets et activités, etc.), nous nous assurons de leur valeur ajoutée. Il en est de même pour chacun de nos employés avec lesquels nous formons une « Unité de développement ».

Toute entreprise et tout Etat pour se développer et être productif doit se doter d’une politique de gouvernance adéquate et adopter des règles de conformité et d’éthiques qui permettent de répondre aux préoccupations sociales et environnementales de droits de l’homme et des clients et la RSE favorise le respect des droits de l’homme et contribue au développement durable et bien-être de nos sociétés en prenant en compte les attentes de toutes les parties prenantes. Une politique de RSE est nécessaire pour tous et son importance est à un très haut niveau.

ADI : Quelle est la stratégie globale de votre entreprise pour l’atteinte des ODD ? 

 A Kaizene nous insistons plus sur :

  1. L’Accès à une éducation de qualité : à travers nos formations qualifiantes, spécialisées et adaptées aux besoins des professionnels et aux jeunes que nous encourageons dans leurs initiatives d’entrepreneuriat après identification de leur aptitudes à être entrepreneurs car nous ne sommes pas tous appelés à être entrepreneurs.
  2. L’Égalité du genre : par notre engagement pour l’entrepreneuriat féminin autonomisation de la femme, la parité dans les conseils d’administration, la formation des femmes et des jeunes sur le leadership féminin, la confiance en soi et l’estime de soi, la prise de parole et la communication parmi tant d’autres.
  3. L’Innovation et les infrastructures : chaque année nous organisons des conférences ayant pour but de répondre aux défis infrastructurels de notre continent. Ces conférences visent à accroitre les investissements en faveur de l’innovation, l’énergie, des logements et des transports afin de travailler à la réduction de la pauvreté et de palier aux soucis de nos populations.
  4. Les Partenariats pour les objectifs mondiaux : l’un des objectifs de nos conférences annuelles est de favoriser la création de partenariat entre le secteur public et privé et des synergies autour des enjeux infrastructurels pour le développement du continent, des enjeux de la formation avec pour objectifs de pouvoir outiller nos populations afin de favoriser un partenariat gagnant- gagnant.

ADI : Quels conseils donneriez-vous aux étudiants et aux jeunes diplômés qui veulent se lancer dans l’entrepreneuriat ?

  • Aux femmes tout d’abord, elles doivent être conscientes que leur féminité n’est pas une faiblesse, mais une opportunité à saisir afin d’exceller dans tout milieu.
  • Rester soi-même et ne pas accepter ce qui n’est pas acceptable. Avoir une estime de soi et se documenter constamment, faire des recherches car la connaissance est notre pilier comme nous le traduit la bible. Etre Humble et ne pas laisser la société dicter qui nous devons êtres.
  • Ensuite, définir ce que représente pour chacun la réussite professionnelle (réussite financière, de réussite sociale, d’accomplissement de soi, de bonheur au travail, de conciliation travail-famille, inspirer les autres…). Cette étape est essentielle afin d’établir un plan d’action et de développement pour y arriver. Pour exceller dans quoi que ce soit, il est essentiel de miser sur ses talents.
  • Il est donc essentiel de connaitre ses forces naturelles et ses limites (sans oublier son objectif !) afin de pouvoir les utiliser, optimiser le développement de leur carrière, atteindre leurs objectifs, en misant sur les accélérateurs et la formation appropriée cela pour maîtriser notre intelligence émotionnelle et ne pas hésiter à en apporter de l’empathie et notre maîtrise du risque afin de contribuer au développement du changement.
  • L’entrepreneuriat n’est pas un moyen de devenir milliardaire à la première tentative c’est vraiment une expérience difficile, qui nécessite un travail avec acharnement et l’identification d’une solution a un problème de la société et une confiance en Dieu, en soi et en son idée. Mais une expérience magnifique.
  • Se doter d’un état d’esprit de gagnant et assumer ses échecs et accepter les critiques et rester patients.
  • Un autre point à prendre en considération est de développer son réseau de contacts car le succès, c’est aussi les relations. Pour booster votre carrière, il faut savoir s’entourer des bons contacts et réseaux d’influence auprès desquels l’on peut s’instruire, apprendre mutuellement et se développer tous ensemble. Il faut trouver son mentor cette personne assez connecte qui pourrai en tout temps et en toute chose se porter garant pour vous et garant de vos références.

Tels sont pour Lynda Aphing-kouassi d’excellents moyens de favoriser le développement de nos entrepreneurs.

 

Pour plus d’info : 

https://kaizene.org/en/home/  

 

Entretien avec Douglas Mbiandou, fondateur de 10.000 codeurs

L’Afrique des Idées a rencontré 10.000codeurs, un programme de formation pour les développeurs. Son fondateur Douglas Mbiandou revient dans cet entretien sur le rationnel derrière la mise en place de ce projet.

ADI : D’où vous est venue l’idée de fonder 10.000codeurs ? 

A l’aube de mes 40 ans, je me suis demandé comment je pouvais contribuer au développement d’un continent de plus d’un milliard d’Africains, et ce après avoir contribué en 12 ans à la formation de plus de 3000 informaticiens en France. J’ai pensé qu’il faudrait 1 développeur pour 1000 habitants. On tombe alors sur le nombre 1.000.000. Comme cela faisait beaucoup à former je me suis dit que si j’arrivai déjà à former un centième, ce serait pas mal, ça donne 10.000, d’où 10.000codeurs !

ADI : En quoi consiste votre initiative, pourriez-vous nous donner un aperçu général de vos activités ?

Fédérer, Former, Insérer : dans le cadre d’une volonté de lutter contre le chômage des jeunes en Afrique, tout en repositionnant le continent comme acteur de l’industrie numérique mondiale, nous fournissons en Afrique à des jeunes, des femmes et des professionnels en reconversion des savoir-faire et savoir-être correspondant aux besoins de l’industrie mondiale du logiciel. Nous créons ainsi les conditions d’une autonomisation financière de nos bénéficiaires, et ce dans un secteur très porteur pour lequel les besoins sont plus qu’énormes.

Nous animons des formations sur 12 mois « Développeur d’applications Web Mobile » totalisant 450 heures en cours du soir avec un format de 3 fois 3h par semaine (18h-21h) et nous nous engageons à insérer sous 6 mois les bénéficiaires qui arrivent au bout du programme.

ADI : Ce n’est pas votre première expérience entrepreneuriale, mais c’est la première en Afrique, avez-vous rencontrez des difficultés particulières ?

La première difficulté fut de toucher notre cible : les jeunes. J’ai mis du temps avant de comprendre que c’est à travers les réseaux sociaux et WhatsApp que j’avais plus de chance de les atteindre. Il y a aussi le fait de raconter l’histoire des 100 premiers bénéficiaires : des parcours inspirant à partir desquels les 9900 autres vont s’identifier. Aujourd’hui nous enregistrons 1500 demandes d’inscription au programme à partir du formulaire (http://bit.ly/2BiZ0Og).

La deuxième difficulté a été de constituer un réseau de formateurs pédagogues : des professionnels du développement d’applications déterminés comme moi à jouer leur rôle. Ils sont aujourd’hui dix sur le continent répartis dans les 3 pays suivant : la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Cameroun. Ils ont pu suivre un cursus de formateurs leur permettant de bénéficier des 12 ans d’expériences de formation professionnelle du centre Objis. Nous avons besoin de 200 formateurs pour former les 10000codeurs. Nous en avons actuellement une dizaine dont Serge Komi INNOCENT à Abidjan, Daniel FOUOMENE à Yaoundé, Gabriel KWAYE KANT à Douala, Ousseynou SENE à Dakar. Je les remercie particulièrement car je peux vous dire qu’ils mouillent le maillot au-delà de mes espérances, et pour la joie et l’expertise de cette nouvelle génération de codeurs Africains !

La dernière difficulté reste le modèle économique. Former, valoriser et insérer un bénéficiaire 10000codeurs coute 6000 euros, soit dix fois plus que ce que paye les bénéficiaires actuellement. Notre pari est de montrer que nous sommes capables de former ET insérer ; nous pourrons alors obtenir les faveurs des Etats, des organismes d’aide au développement ainsi que des entreprises. Nous allons établir les partenariats rendant possible la phase industrielle de 10.000codeurs.

ADI : Quels sont les retours que vous avez reçus sur votre projet ?

Sur la base d’éléments factuels (interaction sur les réseaux sociaux, invitations dans les événements liés au numérique, perception de la jeunesse etc…) il apparaît que le projet est perçu non seulement positivement, mais aussi comme étant une initiative à fort potentiel pour la formation des jeunes et des femmes sur notre continent. C’est très encourageant et nous positionne comme une entreprise responsable.

Ce sont les histoires de nos bénéficiaires qui inspirent. Comme celle de Stéphanie NTAMACK au Cameroun : femme, maman, esthéticienne de 34 ans qui a choisi 10000codeurs pour se reconvertir en développeuse d’applications informatique. Ou encore celle de Mohamed TRAORE en Côte d’Ivoire : de formation gestionnaire, il est aujourd’hui l’un des meilleurs éléments de sa promotion. Ces cas donnent envie à d’autres de s’investir dans ce secteur en bénéficiant d’un accompagnement de professionnels responsables.

ADI : Comment voyez-vous l’avenir de 10.000codeurs ?

En 2018 nous allons continuer à raconter l’histoire de ces 100 premiers qui nous ont fait confiance. Nous souhaitons mettre en œuvre des cours en journée et un volet de e-learning pour attirer encore plus d’intéressés. En parallèle, nous menons un travail relationnel pour valoriser notre travail auprès des autorités des pays pilotes ainsi que d’autres pays sensibles à l’emploi de leur jeunesse. Dès 2019 nous souhaitons qu’Objis ne soit pas un contributeur financier parmi tant d’autres.

Nous allons fédérer les jeunes et les femmes en Afrique qui croient en notre vision, et ce à travers des groupes WhatsApp que nous créerons progressivement. Aujourd’hui, nous en avons déjà en Guinée, au Tchad et à la République Démocratique du Congo. Une occasion de garder contact et montrer notre volonté de proximité.

10.000codeurs sera également positionné comme fondation d’une plateforme en cours d’élaboration où codeurs, entrepreneurs et investisseurs seront au service de nouveaux usages du numérique en Afrique. Nous souhaitons devenir un partenaire privilégié des organisations patronales, des Etats, ainsi que des écoles de formation informatique en Afrique et cela dans le cadre de l’écosystème 10000codeurs

ADI : Une dernière chose que vous souhaitez ajouter ?

Combattons le chômage des jeunes et des femmes en Afrique. Comment ? Avec l’apprentissage des compétences pratiques en programmation web Mobile, des Soft skills, de l’anglais et de l’entrepreneuriat pour gagner entre 5000 FCFA (7,5 euros) et 1 million FCFA (1500 euros) et plus par jour.

 

 

Plus d’informations sont disponibles sur les liens suivants :

Vidéo de présentation 10000codeurs par Douglas MBIANDOU : https://www.youtube.com/watch?v=mqpbZ567OKA

Site 10000codeurs : www.10000codeurs.com

Site Douglas MBIANDOU : www.douglasmbiandou.com

Site plateforme 10000besoins : www.10000besoins.com

Demande d’inscription programme 10000codeurs : http://bit.ly/2BiZ0Og

Contact : contact@10000codeurs.com

Demande de Rdv et renseignements pays : Tel / WhatsApp

•Côte d’Ivoire : Noel N’GUESSAN au 00 225 58 66 13 07

•Sénégal : Senebou BADJI au 00 221 77 201 31 33

•Cameroun (Yaoundé) : Stéphanie NTAMACK au 00 237 568 375 60

•Cameroun (Douala) : Pierrette MAKANI au 00 237 6 96 23 19 54